SECONDAIRE PRIVÉ — PSSA : relâchement dans le contrôle des collèges

Les visites d’inspection des « supervisors » de la Private Secondary Schools Authority se font rares depuis l’année dernière alors qu’ils sont censés être régulièrement sur le terrain pour veiller au respect des règlements régissant le fonctionnement des institutions privées. Ayant été écartés contre toute attente des tâches habituelles liées à la rentrée scolaire et qui figurent dans leur « scheme of duties », ils craignent une diminution de l’importance de leur rôle, voire une disparition graduelle de cette fonction. Dans un souci de bonne gouvernance et forts de ces attributions, les superviseurs ont pris les devants en descendant sur le terrain pour commencer un audit de la rentrée.
Alors qu’il y a une centaine de collèges privés (subventionnés et payants) sous le contrôle de la PSSA, le nombre de « supervisors » (tous grades confondus) pour veiller au respect des règlements en vigueur s’élève aujourd’hui… à treize. Neuf seulement sont sur le terrain. En dépit de fréquentes demandes officielles du syndicat du personnel pour augmenter cet effectif dans le but d’assurer un contrôle beaucoup plus efficace et un service plus efficient, les autorités ont toujours fait la sourde oreille. Le board de cet organisme a évoqué à plusieurs reprises par le passé le manque de personnel dans ce département mais sans grand succès.
Mais le manque d’effectif ainsi que les conditions de travail insatisfaisantes ne sont pas les seuls facteurs de démotivation au sein de cette équipe de supervisors. Depuis l’an dernier, ces employés constatent que la direction de l’organisme ne leur autorise pas à accomplir certaines tâches qui figurent pourtant dans leurs attributions. Ils n’ont pas été autorisés par exemple à soumettre à l’administration le « school report » après l’évaluation des facilités pédagogiques / récréatives et autres dont dispose chaque établissement en vue de l’enregistrement annuel des institutions scolaires.
D’habitude chaque supervisor doit soumettre un rapport complet et détaillé pour chaque école visitée. « Les supervisors ont été catégoriquement interdits de soumettre ce school report », racontent leurs collègues de travail. La direction leur aurait fait comprendre depuis quelque temps qu’ils doivent dorénavant avoir son autorisation pour effectuer des visites de routine.
Les supervisors ont été complètement écartés alors qu’ils devraient être les premiers concernés pour les données de l’admission en Form I et celles de la filière prevocational de l’exercice de la rentrée, soulignent les collègues de travail. « Zot pa finn gagn okenn linformasion lor larantre », disent quelques employés. « Est-ce une indication d’une phasing out graduelle de la section de supervisors ? » s’interrogent-ils.
Le travail a été confié cette fois à leurs collègues du Students Supporting Unit, qui a pour principale responsabilité le monitoring du book scheme, le student identity bus pass et le customer care.

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