SECONDAIRE PRIVÉ: 2 000 élèves pour un établissement de Curepipe

Le secondaire privé n’est pas en si mauvaise posture s’agissant de la population estudiantine, à en croire le relevé de la PSSA entrepris durant le premier trimestre scolaire. Selon nos informations seuls deux collèges MEDCO, notamment MEDCO Clairfonds et MEDCO Abercrombie, n’ont pu franchir la barre de 150 élèves à la fin du premier trimestre (Prevocational et Mainstream). Mais dans l’ensemble, il y a eu une augmentation de 1,5 % à 2 %, soit près de 2 000 élèves de plus par rapport à l’an dernier dont le nombre était de 65 584 (Mainstream) et 5 092 (Prevocational stream). Trois principales raisons expliquent cela : (1) l’introduction des classes de HSC dans certains collèges, (2) l’accès en lower VI aux détenteurs de 3 ou 2 credits en SC et (3) admissions en lower VI d’un bon nombre de jeunes venant des collèges d’État. L’on apprend qu’un collège de Curepipe, dont le management fait de temps en temps l’objet de critiques dans la presse, a aujourd’hui … 2 000 élèves !
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Transferts inattendus et colère
Il n’y a pas que des Head Teachers du primaire qui sont en colère en ce début de trimestre en raison des transferts inattendus. En effet, des recteurs des collèges d’État ainsi que des éducatrices des classes de maternelle ont été pris au dépourvu en apprenant la veille de la reprise des classes qu’ils doivent se diriger vers d’autres établissements. Certains se demandent si ce n’est pas un punitive transfer compte tenu de l’éloignement de leur nouveau lieu d’affectation. Il y a le cas de cette éducatrice habitant Curepipe qui était en poste pendant moins deux ans dans un établissement des hautes Plaines-Wilhems et qui a été priée depuis quelques jours de se diriger vers une école à Beau-Bassin. En cherchant auprès des autorités concernées les raisons de ce subit transfert, elle a été surprise d’apprendre qu’elle était une « late arrival » et « peu performante » dans ses fonctions. Elle soutient qu’elle n’a jamais eu de « bad reports » en 20 ans de service et elle insiste pour avoir des « explications officielles » par écrit.
Par ailleurs, une centaine de school attendants dans le préscolaire d’État, en service depuis plus de… vingt-cinq ans, attendent depuis le début de cette année une lettre officielle confirmant qu’ils sont désormais employés sur une base permanente.

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