SÉCURITÉ ROUTIÈRE—ATELIERS AU CSE: Les élèves sensibilisés sur les dangers de l’alcool au volant

Des élèves de la Form IV et V du Collège Saint-Esprit (CSE) ont été sensibilisés le 30 août dernier sur les dangers de l’alcool au volant, lors de deux ateliers organisés conjointement par l’ONG Prévention Routière Avant tout (PRAT) et les policiers de la Road Safety Unit.
« Les choix que nous faisons sur la route n’engagent pas que nous, mais influencent aussi ceux qui croisent notre chemin. C’est ainsi qu’en une fraction de seconde, deux vies ont été arrachées et deux autres ont été bouleversées à jamais à cause d’un mauvais choix : celui de boire et de conduire également », a affirmé le président et fondateur de PRAT, Alain Jeannot, à des élèves du CSE réunis en atelier sur la sécurité routière.
Le caporal Chaton, de la Road Safety Unit, a pour sa part mis l’accent sur les sanctions liées à la conduite en état d’ébriété, qui comprennent de fortes amendes, la suspension de permis et peuvent même aller jusqu’à des peines d’emprisonnement. Il a parlé de la discipline et a fait l’apologie de la conduite sobre indépendamment du véhicule utilisé. Le policier a rappelé que même les piétons sont touchés par la consommation d’alcool au volant : « Trois piétons meurent pour chaque dix accidents dans lesquels les conducteurs impliqués étaient sous l’influence de l’alcool », souligne-t-il.
Les élèves du CSE ont, par la suite, eu droit à une visite guidée de la Breath Testing Caravan, la caravane de la police équipée pour faire des alcootests au bord des routes. Ils ont également eu l’occasion de participer à des simulations d’alcootest.
Alan Jeannot rappelle que 50 millions de litres de boissons alcoolisées sont consommées en moyenne chaque année à Maurice et que 45 % des délits liés à l’alcool relèvent de la conduite en état d’ébriété. De janvier à fin août cette année, plus de 100 personnes sont mortes à Maurice dans des accidents de la route, rappelle-t-il. « Un changement de comportement est donc nécessaire si nous voulons contribuer à combattre l’insécurité et la mort sur nos routes. C’est pourquoi nous pensons que l’éducation à la sécurité routière doit commencer sur les bancs de l’école. Après, cela risque d’être trop tard », a-t-il insisté.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -