SÉGEON « BACK TO BUSINESS » AU CHAMP DE MARS : La GRA s’oppose !

Un moment voué aux gémonies, Cédric Ségeon semblait sortir de l’ornière. Du moins dans sa sphère préférée, celle des chevaux de courses. À peine avait-t-il convolé en justes noces avec sa fiancée mauricienne la semaine dernière, le Français était « back to business » au Champ de Mars mercredi matin, six mois après l’affaire Triad Of Fortune. Un retour aux affaires chez l’entraînement Patrick Merven, en vertu de l’Employment (Non Citizens Restrictions) Exemptions Regulation 1970 du ministère du Travail de Maurice, qui stipule que tout(e) étranger (ère) marié(e) à un(e) Mauricien (ne) n’a pas besoin d’un permis de travail pour exercer sa profession. Ayant déjà purgé ses 6 semaines de suspension pour des manquements sur Triad Of Fortune, Ségeon s’apprêtait à faire son come-back samedi à l’occasion de la 31e journée, avant que la Gambling Regulatory Authority ne vienne le même jour (mercredi) faire valoir l’une des huit dernières directives qui fait état de la non-existence de traité d’extradition avec la France. Du coup, la configuration prend une autre tournure : Cédric Ségeon n’a pas le droit de monter en courses au Champ de Mars.
Son entraîneur l’ayant toujours soutenu dans sa démarche après ses démêlées avec la justice mauricienne, Ségeon envisageait une fin de saison de réhabilitation avec pour objectif un redressement de son établissement — quatre semaines sans victoires pour Patrick Merven — et une place définitive sur le podium au soir du 28 novembre. Mais c’était sans connaître cette directive de la GRA.
Il faut rappeler que la cravache de Merven avait écopé de six semaines de suspension dès la 1re journée de la saison il y a un peu plus de six mois. S’ensuivit une longue saga avec le site web d’Equidia (mise au point pour clarifier un article lié à sa suspension) puis avec la police mauricienne qui l’accuse de « tricherie » (il avait été arrêté puis libéré sous caution en attendant son procès en décembre). Entre-temps, il avait essuyé un premier refus du Prime Minister’s Office pour pouvoir convoler en justes noces avec sa fiancée, avant que le bureau de l’état civil mauricien ne l’autorise finalement à se marier.
A nouveau chômeur malgré lui, le cas Ségeon est à suivre…

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