SELON LA MÉTÉO : La fréquence des événements climatiques extrêmes en augmentation

Les services météorologiques prévoient un été particulier : 36° C certains jours à Port-Louis, cyclones violents, inondations, tempêtes électriques, poussée de chaleur.
Dans une présentation du “Summer Outlook 2015-2016” à l’hôtel du gouvernement hier, le directeur de la station météorologique, Rajen Mungra, met en garde contre la fréquence des événements climatiques extrêmes, qui a augmenté dans le sud-ouest de l’océan Indien. Il explique : « Le prochain été sera plus chaud que d’habitude, avec une température maximale atteignant 36° C à Port-Louis et dans certaines régions côtières. Des périodes prolongées de température au-dessus de la moyenne peuvent engendrer des “heat waves”. »
Par ailleurs, s’agissant de la pluviométrie, Rajen Mungra a affirmé qu’elle sera normale, avec environ 1 450 mm pour Maurice et 700 mm pour Rodrigues. Mais, a-t-il prévenu, « en certaines occasions, les pluies seront fortes et tomberont en peu de temps, causant une accumulation d’eau et des inondations ».
Intervenant à cette présentation, le ministre de l’Environnement, Raj Dayal, a déclaré : « Nous devons être adéquatement prêts à affronter les pires scénarios des désastres naturels. Pour ce faire, nous avons à notre disposition un certain nombre de méthodes, mais, le plus important, c’est de pouvoir rassembler toutes les parties concernées sous une même philosophie de gestion des désastres », avant de souligner que « si nous ne renforcions pas nos rôles et nos responsabilités au moment des crises, il y aura une panique totale, des victimes ainsi que des dégâts matériels importants ». Selon Raj Dayal, « au 1er novembre prochain, nous devons être capables de dire que nous avons tout fait en termes de mesures de précaution, en termes d’électricité, de fourniture d’eau potable et d’utilités publiques ».
Pour sa part, le directeur général de la National Disaster Risk Reduction and Management Centre (NDRRMC), Khemraj Servansing, a parlé des différentes mesures à prendre visant à réduire les risques de dégâts humains et matériels. Selon lui, la police et les autorités devraient décourager les gens à utiliser les drains comme lieux de parking afin de prévenir le blocus en cas d’inondations. Les déchets doivent être collectés plus régulièrement dans les régions commerciales; les arbres doivent être élagués ou abattus s’ils constituent des risques à la fourniture électrique; la population doit être sensibilisée aux alertes des catastrophes naturelles; le ministère de l’Éducation doit avoir un plan d’urgence pour toutes les écoles et devrait aussi encourager les institutions privées à en avoir un… Finalement, le NDRRMC demande aux secteurs publics et privés de sensibiliser leurs employés aux risques de catastrophes naturelles.

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