SELON LORMUS BUNDHOO : Rs 1,03 Md pour trois centres de santé

Un institut de santé dédié aux femmes, un hôpital pédiatrique et un centre de soins à Agaléga. Tels sont les projets dans lesquels le gouvernement compte investir. Montant de l’ardoise : Rs 1,03 milliard.
Le gouvernement investira pas moins de Rs 1,03 milliard dans un institut de santé pour les femmes, un hôpital pédiatrique et un centre de santé à Agaléga. C’est ce qu’a indiqué le ministre de la Santé, Lormus Bundhoo, lors de l’ouverture lundi d’un atelier de travail de cinq jours au Domaine Les Pailles, réunissant les fonctionnaires des Finances. Le ministère de la Santé s’est lancé dans un « team based hospital efficiency costing project » avec l’expertise du Dr Mark Buro, consultant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’objectif est une gestion « judicieuse » des ressources des hôpitaux et des services de soins « cost-effective » alors que le Public Sector Investment Programme consacre quelque Rs 5,6 milliards aux travaux d’infrastructures et de rénovation, ainsi qu’à l’achat d’équipements dans les institutions de santé publique.
Le ministre réaffirme la politique gouvernementale d’accorder à tous un accès gratuit aux centres de santé. « Les user fees et les politiques d’assurance santé ne sont pas de sages décisions dans le secteur de la santé publique », a déclaré M. Bundhoo.  « De tels plans, poursuit-il, privent les gens de l’un de leurs droits fondamentaux, à savoir le droit aux services de soins de santé ». Et le ministre de poursuivre : « La santé n’est pas une commodité qui peut être commercialisée. Elle doit être accessible selon les besoins de chaque citoyen et non selon leur capacité à payer. »
Pour l’année financière en cours, les dépenses gouvernementales en matière de santé publique, par tête d’habitant, ont plus que doublé. De Rs 3 301 en 2005-06, elles ont en effet atteint Rs 6 917 en 2013. « Faire des coupures dans les investissements de santé n’est pas une solution viable », reprend le ministre, rappelant le vieillissement de la population, l’incidence élevée des maladies non transmissibles et les attentes croissantes des Mauriciens. M. Bundhoo poursuit : « Personne ne doit se voir renier l’accès à des interventions  “life saving”. » De janvier à juin 2013, on a dénombré 2 millions de consultations médicales dans les institutions de santé primaires et pas moins de 839 810 autres dans les départements “out patients” des hôpitaux. Quelque 757 384 patients ont par ailleurs été traités dans les départements Accidents and Emergency (casualties). Pendant la même période, on a comptabilisé 107 222 admissions dans les hôpitaux, 356 interventions chirurgicales cardiaques, 118 738 patients dans les “dental clinics”, 2 948 opérations ophtalmologiques, 23 058 interventions chirurgicales, 4 124 708 tests pathologiques au laboratoire central de Candos et 4 368 sorties du Samu.
Le Team Based Hospital Efficiency Costing Project aura pour objectif de mesurer les performances des départements, wards et unités de santé publique, et d’établir des normes basées sur les informations de la Medical Statistics Unit et de la Medical Records Unit, notamment. Les dépenses encourues dans les hôpitaux constituent 81,5% du budget de la Santé. Selon l’OMS, l’élimination du « gaspillage » permettra d’économiser jusqu’à 40% des ressources.

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