SEM YOUNG INVESTOR AWARDS: Jim Seetaram a déclaré qu’il fallait se tenir prêt pour le pire

Déjà dans une passe difficile, l’économie mondiale pourrait prendre plus de temps avant de s’en remettre, d’où la nécessité pour Maurice de se préparer pour le pire tout en souhaitant que l’économie nationale puisse passer, sans dégâts, la période de crise qui s’annonce. C’est ce qu’a soutenu samedi le ministre des Entreprises et des Coopératives Jim Seetaram, à l’auditorium Octave Wiehe, devant un parterre composé principalement de jeunes élèves de plusieurs institutions secondaires. C’était à l’occasion de la remise des SEM Young Investor Awards 2011, un concours organisé par la Bourse de Maurice et visant à inculquer une culture d’investissement chez les jeunes.
Jim Seetaram s’est beaucoup appesanti sur la crise économique mondiale et ses répercussions sur l’économie mauricienne. « The adverse global events are proving to be a major challenge for the management of our economy », a déclaré le ministre qui, cependant, s’est réjoui que l’économie mauricienne ait pu démontrer cette année une certaine résilience. Mais 2012 risque de poser un plus gros défi à l’économie nationale, dit-il. Alors que la reprise en Europe et aux États-Unis tarde à venir, la relance de l’économie mondiale pourrait de ce fait prendre plus de temps avant de se concrétiser. Dans une telle conjoncture, dit le ministre, Maurice doit pouvoir se tenir prête à faire face à des moments difficiles et espérer manoeuvrer en eaux troubles sans dégâts afin que lorsque la situation mondiale s’améliorera son économie puisse se remettre sur la voie d’une forte croissance.
Jim Seetaram a également appelé à la plus grande vigilance face aux soubresauts qu’a connus et que connaît encore le monde de la finance. « The financial system can be much more fragile than one would think. It can be especially vulnerable to financial excesses, greed, irrational exuberance, and lack of transparency ». C’est pourquoi à Maurice, dit-il, on doit faire preuve de vigilance et s’assurer que nos institutions financières ne soient pas victimes de tels « virus ». Depuis le début du cyclone financier en 2008, indique Jim Seetaram, il y a eu des changements majeurs dans l’évaluation des risques sur les marchés boursiers. À Maurice également, ceux qui détiennent des portefeuilles d’investissement se montrent encore plus prudents. Ce changement d’attitude pourrait à la longue se révéler décourageant pour l’investissement direct à Maurice, estime-t-il.

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