SHAKESPEARE (400 ANS DE SA MORT) : L’Éducation désireuse de collaborer avec la British High Commission

Le ministère de l’Éducation est désireux de collaborer activement avec la British High Commission (BHC) et le British Council (BC) pour faire du programme mis en place, dans le cadre des célébrations des 400 ans de Shakespeare, un succès retentissant, a affirmé la ministre Leela Devi Dookun-Luchoomun, lors de son intervention à la Westminster’s House, mercredi soir. Mme Dookun était invitée à donner le Keynote address pour marquer le lancement des activités, dans une ambiance shakespearienne.
La ministre de l’Éducation, des Ressources humaines, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a dit son appréciation de voir le BHC et le BC rendre Shakespeare accessible aux enfants mauriciens à travers le programme qu’ils ont élaboré conjointement et qui devrait s’échelonner jusqu’en avril 2016, mois au cours duquel l’écrivain est mort, en 1616. Leela Devi Dookun-Luchoomun affirme être certaine que le programme axé sur un festival de films et de théâtre aura l’impact nécessaire sur les élèves, à plus forte raison que « drama encourages the development of creative and non-creative verbal and nonverbal communication ». C’est une manière, dit-elle, de développer l’empathie chez les jeunes. La ministre souligne que le théâtre est aussi un outil pédagogique utilisé en classe. « It eliminates monotony and motives active student participation and collaborative learning and problem-solving ». Elle soutient que le ministère favorise l’utilisation de cet outil pédagogique au niveau primaire à travers la Performing Arts Unit du Mauritius Institute of Education (MIE). « Rest assured, excellency, that my ministry will be very keen to actively collaborate with the High Commission and the Bristish Council to make the programme a resounding success », a déclaré Leela Devi Dookun qui, elle-même, se remémore les années aux cours desquelles elle a étudié Shakespeare. Elle n’a pas hésité à citer des extraits qui l’ont la plus marquée.
Bien qu’il soit né en Angleterre, dit-elle, « Shakespeare does not belong to England. The Bard has become over the decades part of a global cultural heritage ». C’est un maître dans la description des caractères humains dans toute leur complexité et de manière subtile. « Apart from the intricacies of relationships, Shakespeare also takes us on mission of self-discovery… or a rediscovery of the self ».
Le Haut-commissaire britannique à Maurice, Jonathan Drew, a également parlé de sa rencontre avec Shakespeare, de ses années d’école, lorsqu’il avait du mal à le comprendre. « It was Greek to me », dit-il en faisant un clin d’oeil à l’auteur de Julius Ceasar. Dans un discours truffé de citations de l’oeuvre de l’écrivain et qui sont entrées dans le langage courant, Jonathan Drew a parlé de l’héritage colossal que le Barde nous a laissé en affirmant : « Shakespeare is a colossus who whilst being British transcends nationality. » Il a invité les Mauriciens à se joindre au Haut-commissariat britannique et au British Council pour les célébrations.
Le directeur du British Council, Tris Bartlett, devait aussi prendre la parole à cette soirée et parlé de la cinquième édition du concours de Jeunes journalistes qui a vu la consécration de Tessa Delina Lalljee du GMD Atchia State College pour la catégorie sénior et Elisha Shantel Gurrana, du Bocage International School. Le thème cette année était « What makes Shakespeare great ? »

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