Sluuuurp, ptiak ptiak, glurp glurp…

Chers lecteurs, je suis dé…ses…pé…rée ! Oui ! J’vous explique. Comme vous le savez, j’adore le chocolat. Une de mes amies m’a branchée sur un bon plan. Son cousin, pâtissier et chocolatier en Suisse, est en vacances à Maurice. Durant son séjour, il propose un atelier de quelques jours dans ces deux domaines à ses proches et à moi. “Ça va être un truc sympa”, m’avait dit ma copine, qui est au courant de ma passion gourmande pour le chocolat.
J’y suis allée. Le chef, un quadra sérieux et sympathique à la fois, est franchement top. Et que dire des chocolats ramenés d’une grande maison suisse ? Ayooooo mama, mari bon net ! Je salivais, non je bavais carrément devant ces produits de qualité. Tout allait bien jusqu’au moment où je découvre qu’un des participants a une manie bien dérangeante. Il fait des bruits avec sa bouche lorsqu’il déguste, mange ou boit ! C’était l’enfer.
Je voyais bien que je n’étais pas la seule à être sérieusement incommodée par les sluuuurp, sllliiiiiiff, ptiak ptiak, glurp glurp, tak tak, sans compter les aaaahh de satisfaction, de ce participant. Je pense que soit il n’est pas conscient de l’agacement que ses gloussements et onomatopées buccales peuvent provoquer chez les autres ou qu’il s’en fiche. Mais nous, y compris le Chef, avons vite compris qu’il s’en fichait.
Quoi faire dans ce cas ? Se tirer les cheveux ? Improviser des boules Quies ? Lui demander avec diplomatie de mastiquer moins fort ? Interdire la dégustation du chocolat pendant l’atelier ? Je suis désemparée, car la formation est loin d’être finie. Je dois trouver une solution.
Au moment où j’écris ces lignes, je m’aperçois que la misophonie, aussi légère soit-elle, peut s’avérer pénible pour ceux qui doivent supporter le son des autres.
 

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