SOCIAL BLUES – TRITONIK : La marelle des maux

Il chante depuis 32 ans. Clamant haut et fort ce que d’autres ignorent. Eric Triton est un bluesman socialiste. Il affirme ne pas faire dans le commercial mais dans la morale. Le samedi 28 juin, il lancera son quatrième album, Social Blues, au Café du Vieux Conseil, entouré des musiciens de Tritonik. Cet opus, ce sont huit ans d’écriture mis en musique, rythmée par l’innocence des enfants, qui content les maux selon Triton.
À la nuit tombée, les enfants sont couchés. Dans les zardin danfan aménagés par les municipalités, les travailleuses du sexe, les usagers de drogues et les alcooliques effectuent leurs tournées. Ni carrousel ni marelle. Juste des bancs. “Des bancs placés pour les enfants ou les mecs bourrés ?”, s’interroge le bluesman.
Dans sa vision de la société, en pleine journée, les enfants courent. Ils occupent ces jardins d’enfants avec leurs sourires et leur insouciance. Sur les bancs, les parents. Qui contemplent avec bienveillance ces jeux d’innocence.

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