SOCIÉTÉ: 2012, l’année qui les a marqués

Une année comme les autres pour les uns; mémorable pour les autres. En 2012, certains ont vécu un heureux événement; d’autres ont traversé une triste et douloureuse épreuve. Confidences…
Le 21 décembre, son fils Raphaël a fêté ses quatre mois. Pour Danny Philippe, 54 ans, et son épouse Isabelle, 27 ans, c’est le grand bonheur à la maison depuis l’arrivée du nouveau-né. Le troisième enfant de Danny Philippe, qui ne cache pas sa fierté d’être à nouveau papa après 31 ans. “Ce petit homme a apporté beaucoup de changements et de joie dans ma vie et aussi au sein de toute ma famille. Aujourd’hui, tout tourne autour de mon fils. 2012 est une année qui restera gravée dans ma mémoire car elle a été riche en heureux événements.” Il y a tout d’abord eu son engagement avec son épouse Isabelle, le 14 juillet de cette année; ensuite, les différentes étapes de la grossesse de cette dernière, que Danny a tenu à vivre et à partager avec sa moitié. “Il y a 31 ans, les choses n’étaient pas comme elles le sont aujourd’hui. Avec les nouvelles technologies, j’ai pu suivre et comprendre l’évolution de la grossesse de mon épouse dans les moindres détails. C’était impressionnant et magique”, raconte Danny.
La cagnotte de Jenny.
C’est en septembre de cette année que le bonheur et la chance ont frappé à la porte de Jenny B. Cette épouse et mère de trois enfants a été l’heureuse gagnante d’une somme de Rs 2,7 millions au loto. Un bonheur qu’elle partage tous les jours avec sa famille et une chance qui lui a surtout permis de concrétiser quelques projets.
Jenny B. et son époux ont récemment réalisé leur rêve, qui était d’acheter une nouvelle maison. “Quand j’ai gagné au loto, je m’apprêtais à prendre part aux examens de SC. Je n’avais, à ce moment, pas vraiment la tête à ça. C’est quand mon époux et moi avons trouvé la demeure de notre rêve et l’avons offerte à notre famille que j’ai réalisé ce qui m’était arrivé.”
Aujourd’hui encore, raconte Jenny, sa famille et elle repensent à la joie de ce moment. “Mon époux était tellement content et sous le choc ce jour-là qu’il n’arrêtait pas de crier. Durant plusieurs jours, il a eu du mal à s’endormir. Le bonheur était trop grand.”
Au sommet du monde.
Fabrice Bauluck, qui a été le grand vainqueur de la Coupe du monde de kick-boxing dans la catégorie des moins de 54 kg en mai, dit avoir frissonné au moment où il a remporté ce titre. Le seul qui lui manquait. Le sportif a également été champion d’Afrique pour la troisième fois, champion de Maurice en full-contact et vainqueur de la rencontre Maurice/Afrique du Sud cette année.
L’année 2012 était importante pour Fabrice Bauluck, qui voulait absolument se racheter après deux années difficiles. En 2010, il avait été éliminé au premier tour de la Coupe du monde; en 2011, il n’avait pu participer à la compétition à cause d’une grave blessure. “2012 devait être mon année et elle l’a été. Je termine 2012 invaincu et j’ai toutes les raisons d’être fier.”
Les larmes de Lailee.
Chez Lailee Issindar, les festivités de fin d’année ont un goût amer. Il y a environ deux mois, cette mère de trois filles a perdu sa benjamine dans des circonstances qui soulèvent des questions ainsi que son petit-fils, mort-né à six mois de grossesse. “À cette période de l’année en 2011, j’étais enthousiaste à l’idée que ma fille Babynaaz se marierait en février 2012. Je l’aidais à préparer son trousseau et à mettre en place les préparatifs pour la cérémonie. Tout ça semble tellement loin aujourd’hui. Ma fille n’est plus de ce monde. 2012 aura été l’année où j’ai marié et enterré ma petite fille. Ces deux jours me marqueront à jamais.”
Le plus grand regret de Lailee est d’avoir été loin de “ma petite poupée durant les dernières heures qui ont précédé sa mort. Je n’aurais pas dû écouter la nurse qui m’avait demandé de rentrer à la maison et qui m’avait rassurée sur l’état de santé de ma fille. Je me dis tous les jours qu’elle aurait peut-être voulu m’avoir à ses côtés dans ces derniers moments.” Babynaaz habitait à quelques pas de chez sa mère à Henrietta. Lailee lui rendait visite quotidiennement et la soutenait durant sa grossesse. C’est Lailee qui accompagnait sa fille à l’hôpital lors de ses rendez-vous ou encore lorsqu’elle avait un malaise. “J’ai toujours été présente pour elle. Comment vais-je faire sans ma fille ? Elle me manque tellement.”
Plus joyeuse.
Chez la famille Philippe, la fête de Noël sera cette année plus joyeuse. “Isabelle et moi parlons déjà du sapin que nous achèterons. D’habitude, il n’y a pas d’arbre de Noël chez moi, mais cette année, j’ai décidé que ce sera le cas. Histoire de fêter Noël dans un esprit où l’enfant est à l’honneur.”
Pour les enfants de Jenny, Noël sera différente des années précédentes. Leurs parents leur ont promis de les gâter pour la fête. “Étant une famille modeste, nous n’avons jamais pu offrir à nos enfants tout ce qu’ils voulaient pour Noël. Cette année, ce sera possible grâce au loto. Nos enfants recevront les cadeaux de leur choix”, explique Jenny.
Rien ne sera plus comme avant pour la famille Issindar, qui n’a pas la tête à fêter Noël et le Nouvel an. “Mon coeur pleure. Rien ni personne ne pourra effacer ma douleur”, soupire Lailee.

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