SOCIÉTÉ : 2014, Une année d’attente

Une nouvelle année qui commence et une dernière avant les prochaines élections. Scope a approché quelques lecteurs afin de connaître leurs attentes pour 2014. Certains s’empressent de voir de nouvelles têtes au pouvoir. D’autres espèrent une année placée sous le signe du changement et non sous l’emblème des fausses promesses.
Nelvin Cushmagee, étudiant, 21 ans
“En tant que jeune Mauricien, j’ai l’impression que l’année 2014 sera très mouvementée sur le plan politique. Les dirigeants du pays et ceux qui aspirent à obtenir ce poste seront très actifs. J’espère que leurs activités iront au-delà de leurs promesses et qu’ils amèneront un vrai changement et parviendront à résoudre les problèmes comme l’insécurité. Chaque nouvel an apporte du rêve. Je pense qu’il faut que les Mauriciens apprennent à accepter les choses simples de la vie. Il nous faut rêver d’une île Maurice propre, stable et kot ena enn fitir pou ki nou kapav fier parski nou Morisien.”
Rozario Rabot, directeur de pompes funèbres, 29 ans
“Mes attentes pour 2014 sont bien évidemment la paix et l’amour autour de nous. Que les gens vivent bien, aient à manger, un endroit pour dormir et enn travay pou zot kapav dibout lor zot prop lipie. Je souhaite aussi le respect… Qu’il n’y ait plus de discriminations à cause de la couleur de la peau ou à cause du sexe. Pour moi, 2013 est la dernière année de Ramgoolam au pouvoir. Seki mo trouve, seki li anvi vir pei la, apre li ale.
Hema Pawan, Technical Manager, 30 ans
“Ayant voyagé et connu la vie à l’étranger, je rêve d’une île Maurice meilleure pour 2014. C’est-à-dire un pays plus développé qui me donne envie d’y rester. Après les événements de cette année, je souhaite qu’à l’avenir, nos leaders politiques sachent prendre des initiatives pour trouver des solutions et afin de surmonter les futurs problèmes. En 2014, je voudrais que Maurice soit paisible.”
Brian Nakid, étudiant, 23 ans
“Pour moi, 2013 a été une dictature politique difficile à admettre. En tant que Mauricien, je m’attends à plus de changements dans l’arène politique. Mon souhait : un gouvernement stable pour le pays, sans corruption, et plus d’actions concrètes en faveur des Mauriciens. Quant aux élections, je pense que cela relève de l’ironie. Nous choisissons nous-mêmes notre gouvernement et ensuite nous le montrons du doigt.”
Hussein Peerbaye, Sales Manager, 36 ans
“En 2014, le milieu politique devrait accueillir plus de jeunes, car ils ont de nouvelles idées. Année après année, la politique est la même. Les choses évoluent, mais dans le mauvais sens. Il faut que ça bouge, avec plus de transparence. Je souhaite qu’il n’y ait plus de contrats de construction sous tapis et qu’au lieu de construire des routes, le gouvernement investisse dans les hôpitaux.”
 
Haishika Ramessur, self-employed, 27 ans
“Mon attente pour cette nouvelle année : que tous les Mauriciens réalisent que nous avons des compatriotes dans le besoin. Au lieu de faire les éloges des ministres, il faudrait leur ouvrir les yeux et leur faire voir l’existence des pauvres. C’est ainsi que notre île progressera. Je pense que nous avons besoin d’un homme ou d’une femme exemplaire comme Premier ministre.”
Lilian Felix, commercial, 38 ans
“Avec cette nouvelle année, c’est un nouveau départ pour que l’on vive mieux. Je fais surtout référence aux finances : à Maurice, tout est cher. Mais je pense également que 2014 sera une année de changement. J’espère que ce sera la dernière année du gouvernement rouge au pouvoir. Il est temps que quelqu’un assure la relève.”
Swendy Augustin, assistante directrice de projet, 30 ans
“De manière générale, je pense que 2013 a été très intense pour les Mauriciens. Nous avons vécu des événements heureux et malheureux… Je souhaite que 2014 soit meilleure. Qu’il y ait la paix et que les politiciens fassent tout pour que l’île Maurice avance.”
Francessca Orange, enseignante, 27 ans
“Comme c’est la dernière année de Ramgoolam, je pense qu’il devrait arrêter de faire des promesses et agir. Il faudrait du changement dans le secteur public; dans les hôpitaux, par exemple. Le coût de la vie est en hausse à Maurice et je pense que cela peut créer une certaine frustration chez les Mauriciens. Nous travaillons sans pouvoir joindre les deux bouts. J’espère qu’en 2014, le Premier ministre répondra à nos attentes. Nous avons surtout besoin d’un Premier ministre qui soit présent pour son peuple et pas d’une personne qui soit toujours en train de voyager.”

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