SOLIDARITÉ : Souffrant du syndrome néphrotique, Elven, 4 ans, a besoin de votre aide

Il n’aura pas une enfance comme les autres. Il devra construire sa vie, autrement. avec un pied en moins. Pourtant, il est né avec tous ses membres. Il est né en bonne santé. Mais l’année dernière, tout a changé dans sa vie. La découverte de sa maladie a bouleversé son quotidien et celui de ses parents. Si ce changement radical dans sa physionomie a modifié sa vie entière, l’urgence pour Elven Mauthoor, 4 ans, en est tout autre. Il a besoin d’être soigné à l’île de la Réunion, du syndrome néphrotique, communément connu à Maurice, comme l' »albumine ». Une maladie qui ne peut être traitée dans les hôpitaux mauriciens.
Ses parents, Sachin et Loveena, n’en ont pas les moyens. Si la première fois, l’État a subventionné leur déplacement et les soins du petit Elven à la Réunion, cette fois, ils n’ont pas reçu d’aide. Ils comptent sur la générosité des Mauriciens pour les aider. À travers une quête publique entamée depuis un mois, ils ont recueilli quelque Rs 350, 000. Il leur manque Rs 275, 000 et également un logement à la Réunion, pour qu’Elven puisse recevoir ses soins pendant les trois prochains mois.
Gaillard, le petit Elven Mauthoor ne semble pas conscient qu’il n’est pas comme les autres enfants de son âge. Pourtant, à 4 ans, il lui manque le pied droit. Pire, il souffre d’une maladie, incurable à Maurice, le syndrome néphrotique, qu’on appelle communément « albumine » chez nous. C’est en juin 2014 que cette maladie a été découverte chez le petit qui est suivi à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo.
Elven est placé sous traitement de cortisone. En dépit de ses allées et venues et ses séjours à l’hôpital, il ne trouve pas de guérison et souffre désormais de ses reins et d’hypertension. Le 26 décembre 2014, admis à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo, où on lui injecte du sérum en raison de son état d’affaiblissement, Elven est placé à l’unité des soins intensifs, car il a du mal à respirer. Si le lendemain, on indique à ses parents qu’il pouvait rentrer à la maison, c’est avec effroi que sa mère constate que son pied droit est gelé. Le médecin qui l’ausculte est alors catégorique : il faut lui déboucher les artères, car le garçonnet a un problème cardiaque. Mais le lendemain, en dépit des soins, la gangrène avait déjà largement atteint son pied droit, si bien que ses parents ont dû accepter qu’il subisse une amputation.
Parallèlement, la maladie d’Elven continue de lui ruiner la vie. Si bien que les services de santé mauriciens lui recommandent de se rendre au Centre Hospitalier Universitaire de la Réunion. Après un traitement réussi en janvier dernier, Elven doit à nouveau y retourner pour y recevoir, pendant trois mois, son prochain traitement. Mais ses parents n’ont pas les moyens financiers pour subvenir à ses soins à la Réunion.
D’où leur appel à la solidarité mauricienne, car l’État ne subventionnant qu’une première opération à l’étranger. Depuis mars, Loveena et Sachin Mauthoor sillonnent les rues pour récolter des fonds. Mais à ce jour, bien que la date du départ approche — prévue pour le 30 mai —, il n’ont recueilli qu’environ Rs 350, 000 alors qu’ils leur faut quelque Rs 600, 000 pour les soins d’Elven. S’ils continuent à effectuer une quête publique avec l’aval du commissaire de police, les parents d’Elven sollicitent l’aide des entreprises et familles mauriciennes pour leur venir en aide. Un concert de solidarité, à l’initiative de la Ainsfield Infant Nursery, avec la participation de Linzy Bacbotte et Bruno Raya, aura aussi lieu au Klassik Riche-Terre, le 28 mai à partir de 18 h. Ils espèrent aussi qu’à travers la générosité des Mauriciens qui connaissent des Réunionnais, ils pourront trouver un logement durant les tropis mois de leur séjour à l’île soeur pour le traitement de leur fils. Ceux qui souhaitent aider le petit Elven à retrouver la santé peuvent contacter ses parents sur le 5 714 7447 / 5 743 54450. Les dons peuvent être transmis sur les comptes suivant au nom de Loveena Mauthoor : MCB : 000441985114 et SBM : 04236200015508.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -