STEVE OBEEGADOO : “Le MMM doit se réinventer, c’est une question de vie ou de mort !”

Notre invité de ce dimanche est le politicien Steve Obeegadoo, ancien membre du BP du MMM. Dans cette interview réalisée vendredi après-midi, il donne son point de vue personnel sur la défaite du MMM aux dernières élections et ses perspectives d’avenir.
Pour comprendre la défaite cuisante du MMM aux élections de 2014, il faut remonter dans le temps. Pourquoi le MMM a-t-il fait un remake de l’accord de 2000 en 2011 ?
– C’était justement pour faire renaître la formule gagnante de 2000, pour porter au pouvoir une alliance permettant au MMM de faire valoir ses idées pour une île Maurice autre que ce que nous avions connue depuis 2005.
Pas juste pour arriver au pouvoir pour le pouvoir ?
– Je ne crois pas que le MMM en tant que parti  ait jamais été intéressé par le pouvoir pour le pouvoir. Il a toujours eu l’ambition de mettre en oeuvre ses projets pour une île Maurice meilleure. C’est pour cette raison que je suis au MMM. Le Remake était le moyen d’atteindre nos objectifs de changement.
Pourquoi est-ce que la même direction du MMM qui avait ratifié le Remake, pour les raisons que vous venez d’expliquer, l’a cassé en 2014 ?
– Excellente question que je me pose encore souvent, comme d’autres au MMM. Je pense qu’il y a eu une succession de malentendus, de maladresses, d’incompréhensions de part et d’autre s’ajoutant au sentiment des militants que cette alliance était inéquitable. Je crois qu’il y avait aussi chez le militant le sentiment d’avoir été floué en acceptant une alliance 50/50 avec le MSM. Tout ça a fait qu’au début de 2014 le Remake est arrivé à sa fin.
Le prétexte pour la cassure était que dans le procès MedPoint, l’avocat de Pravind Jugnauth avait choisi une stratégie qui ne plaisait pas à Paul Bérenger !
– C’était un des éléments de la cassure. Nous ne voulions pas aborder les élections générales sans que l’affaire MedPoint, que nous avions révélée, ne soit bel et bien terminée. Il y a eu des gens de bonne volonté qui ont essayé de dissiper les malentendus entre le MSM et le MMM, mais ils n’ont pas réussi, et c’est de l’histoire ancienne.
C’est Bérenger qui répète souvent que pour comprendre le présent, il faut se plonger dans le passé. Les koz-kozé entre le PTr et le MMM avaient-ils commencé avant la cassure du Remake ?
– Honnêtement, je ne sais pas. Je me souviens qu’il y avait eu des pourparlers entre les deux partis suite à la demande du comité des Droits de l’Homme des Nations unies sur le best loser system. Par la suite, cela a débouché sur des discussions élargies autour de la réforme électorale et, de fil en aiguille, autour d’un gouvernement PTr-MMM.
Le BP du MMM était-il d’accord avec ces koz-kozé sur différents sujets entre Paul Bérenger et Navin Ramgoolam ?
– Ce qui importe c’est que dès que l’accord a été conclu, il a été ratifié par toutes les instances du MMM. Je veux être très honnête à ce sujet : quelle que fut l’opinion des uns et des autres, je pense que nous portons collectivement la responsabilité de cette alliance. Aujourd’hui, je le dis : cette alliance fut une grave erreur, mais je ne cherche pas a être wise after the event. À l’époque, moi comme d’autres avons collectivement approuvé cette alliance.
Comment se fait-il que les politiciens aguerris que sont les membres du BP du MMM aient suivi aveuglément la décision de Paul Bérenger de faire alliance avec Navin Ramgoolam ?
– Ce fut un choix de pragmatisme politique. Les conditions de cette alliance étaient d’abord des élections générales anticipées au lieu de fin 2015. Il y avait aussi la perspective d’une victoire assurée. Qui à l’époque aurait imaginé que le PTr et le MMM, chacun représentant aux dernières élections 40% de l’électorat, soit les deux plus grands partis de Maurice, la majorité et l’opposition officielle, n’allaient pas remporter ces élections ? Il y avait également la parité d’investiture, un gouvernement paritaire au lendemain des élections et, très vite par la suite, le leader historique du MMM porté à la tête du gouvernement pour cinq ans et un programme correspondant à nos attentes.
Comment des politiciens qui avaient dénoncé Navin Ramgoolam pendant neuf ans ont-ils pu croire qu’il allait défaire ce qu’il avait lui-même instrumentalisé ?
– L’idée était que Ramgoolam irait au Réduit et le MMM allait gérer le pays au jour le jour avec un gouvernement différent, débarrassé des éléments les plus controversés du PTr. Oui, à ce moment-là le MMM pensait qu’avec Paul Bérenger à la tête du pays le gouvernement allait “nettoyer le pays et le relancer”. Il y avait un package séduisant et nous avons fait la bêtise d’approuver collectivement cette alliance.
Il ne faut pas oublier que cette alliance s’est faite dans le marchandage, les menaces de rupture, l’arrêt et la reprise des koz-kozé…
– Je vous l’ai déjà dit : l’alliance PTr-MMM était une erreur monumentale et on l’a payée très cher.
Comment la direction du parti des principes, que le MMM se targue d’être, a-t-elle accepté que les conditions de l’alliance soient négociées par deux émissaires ?
– Nous l’avons accepté dans la mesure où le leadership du MMM, Paul Bérenger et Alan Ganoo, nous faisait un rapport hebdomadaire des l’avancée des négociations. Donc, le BP se sentait partie prenante de ce qui se passait et l’identité des intermédiaires ne posait pas problème. Mais aujourd’hui, avec le recul, on peut dire que 2014 a été la plus mauvaise année du MMM. Tout a mal tourné, dès le départ, mais nous ne nous sommes pas rendu compte.
 Aucun membre du BP n’a pas senti, pas compris que cette alliance ne pouvait pas fonctionner et surtout qu’elle n’était pas acceptée par l’électorat ?
– Nous étions galvanisés par la perspective de l’accession au pouvoir du MMM, de la perspective de débarrasser le poste de Premier ministre de Navin Ramgoolam. Et voilà !
Personnellement, étiez-vous convaincu que l’alliance PTr-MMM remporterait les élections ?
– Il serait malhonnête de dire que je n’ai pas eu des moments de sérieux doutes. D’ailleurs, à un certain moment, le BP décide de la rupture définitive des pourparlers avec le PTr. Oui, j’ai eu mes moments de doute et mes réserves, mais ce n’est pas ma conception de la politique de faire porter le blâme aux autres. La décision fut collective, l’erreur fut la nôtre et je l’assume complètement.
Comment vous, politiciens chevronnés se disant à l’écoute de vos mandants mieux que les autres, n’avez-vous pas senti le rejet de cette alliance par les Mauriciens, dès le départ ?
– Ce qui a fait la force du MMM pendant des années, ce sont ses instances. Elles faisaient de nous un parti de proximité, à l’écoute du peuple et ces instances fonctionnaient comme des relais efficaces et nous permettaient de savoir ce qui se passait sur le terrain et de faire porter notre message à la population. Tout cela a foiré en 2014.
La mécanique n’était-elle pas déjà rouillée depuis quelques années ?
– Sans doute et depuis longtemps déjà. C’est pourquoi je prône, non seulement, une analyse sans complaisance de la défaite de 2014 et de ses causes, mais aussi de ce que cela indique de l’évolution du MMM menant à cette défaite et aux deux précédentes. L’alliance PTr-MMM et sa défaite indique aussi la faillite de nos instances. Nous avons voté massivement pour cette alliance sans jamais réaliser combien nous étions en déphasage avec l’opinion publique. Il y a eu une réticence dès le départ par le fait que c’était une alliance qui réunissait deux adversaires de toujours et de par la manière dont elle avait été conclue. C’est une réticence qui s’est métamorphosée en rejet de l’alliance au fil de la campagne électorale.
N’avez-vous pas senti ce rejet de l’alliance jusqu’aux élections ?
– Honnêtement, non. J’ai senti qu’il y avait certainement une fraction importante de l’électorat du MMM qui s’abstiendrait, parce qu’il ne croyait pas qu’on pouvait, avec le PTr, donner une nouvelle orientation au pays. Mais nous avions pensé qu’arithmétiquement cela ne pouvait pas mener à une défaite.
Même quand Ivan Collendavelloo dit non à l’alliance PTr-MMM et claque la porte du parti ?
– Ivan Collendavelloo n’a jamais dit non au sein des nos instances. Il posait des questions quand il était présent, manifestant des doutes mais pas plus que ça. Et je le regrette, d’ailleurs. Ivan Collendavelloo aurait pu, aurait dû constituer une tendance ou un courant d’opinion à l’intérieur et qui aurait peut-être changé les choses.
Mais Vishnu Lutchmeenaraidoo a quitté le parti, lui aussi sur cette question…
– Il est parti sur la pointe des pieds pour dire qu’il n’était pas à l’aise, qu’il allait se mettre à la retraite, se consacrer à la méditation pour, juste après, être candidat aux élections. C’est son choix. Je veux dire qu’il n’y a pas eu de débat sur cette question au sein du parti et je le regrette.
Le MMM, ou tout au moins ses instances dirigeantes, serait-il devenu un parti aseptisé, où on ne discute pas, où on ne débat pas ?
– J’ai beaucoup réfléchi depuis cette défaite et je suis aujourd’hui pleinement conscient combien il nous faut créer de nouveaux espaces démocratiques au sein du MMM. Pour moi le MMM est le plus démocratique des partis mauriciens, c’est pourquoi j’y suis encore. Mais il n’y a pas autant de débats que je l’aurais souhaité sur les questions d’actualité, la ligne du parti, des questions de fond. C’est pourquoi il faut faciliter l’expression d’opinions différentes et contradictoires au sein du parti, c’est une des priorités.
Mais n’est-ce pas les instances dirigeantes du MMM qui ont préféré le dialogue consensuel aux débats contradictoires animés par les tendances ?
– C’est le fruit d’une longue évolution du parti, de sa manière de fonctionner et il reste un parti démocratique. Mais il n’y a pas suffisamment de débats.
 Comment êtes-vous sorti, personnellement de l’élection de ce désastre électoral ?
– Secoué sans nul doute, parce que l’aboutissement de la lutte politique c’est l’accession au gouvernement, pour faire les choses dont on rêve et pour lesquelles on milite depuis des années. De 2000 à 2005, j’ai été ministre de l’Éducation et ce sont les années les plus importantes de ma vie d’homme. J’avais la possibilité d’influer, de manière très tangible, sur la société mauricienne, de faire les choses selon mes convictions. Après la défaite de 2005, je suis allé à l’étranger où j’ai eu l’occasion d’acquérir d’autres expériences et compétences dans le domaine de l’éducation. Je suis revenu plein d’espoir de pouvoir contribuer à nouveau à l’avancée du système d’éducation, mais en 2010 le MMM se fait battre à nouveau. Je pensais qu’en 2014, avec l’alliance PTr-MMM, que j’aurais pu revenir au gouvernement et poursuivre la réforme en profondeur de notre système éducatif. Le parti s’est fait battre aux élections, donc énorme déception et blessure. Je suis dans une circonscription où j’ai beaucoup travaillé pendant cinq ans et la défaite me surprend et me blesse, mais je ne suis pas entré en politique pour devenir député ou pour devenir ministre. Donc, si je ne suis pas élu, ce n’est pas la fin de mon engagement politique et tout ne s’arrête pas là. Après la défaite, on se reprend, on se dit que la vie est une lutte et que le combat pour ses idées et ses convictions doit se poursuivre. Donc, je suis aujourd’hui aussi enthousiaste, aussi déterminé qu’avant.
 Pour atteindre l’objectif politique, peut-on contracter n’importe quelle alliance politique ?
– Est-que toute alliance est justifiable dès lors qu’elle assure la victoire sur le papier ? L’électorat mauricien a clairement répondu non à cette question et il faut savoir en tirer les leçons. Pour la dernière élection, le MMM a sous-estimé à quel point le peuple en avait marre de Navin Ramgoolam et du Parti travailliste.
 Le MMM ne s’est surtout pas rendu compte à quel point il avait dégradé l’image du PTr et de son leader par ses attaques et accusations depuis 2000 !
– C’est vrai. Nous proposions un changement de gouvernement alors que le peuple voulait un changement de régime. Nous savions qu’il y avait une réticence au sujet de l’alliance, nous n’avons pas su mesurer qu’elle allait se transformer en rejet et en un vote contraire. On a vu énormément de gens qui, toute leur vie avaient voté MMM, ont décidé de s’abstenir de voter ou de voter carrément contre le MMM. C’est pourquoi il faut aujourd’hui comprendre la signification profonde de cette défaite. Si c’est une colère passagère ou le symptôme d’un mal beaucoup plus profond.
La direction du MMM ne se pose-t-elle ces questions aujourd’hui ?
– Si.
 Comment avez-vous pris le fait que Paul Bérenger a lâché Navin Ramgoolam deux jours après la défaite alors qu’il avait passé des semaines à vanter ses qualités ?
– Le rejet de Ramgoolam au sein de notre électorat a été tel que cela était l’évidence même. Après la défaite du 11 décembre, il aurait été inconcevable que le MMM fasse un pas de plus avec le PTr. Par ailleurs, les déclarations et les agissements de Navin Ramgoolam durant la campagne électorale ont blessé au plus profond les militants. Le MMM a été dans un sens piégé une fois l’alliance conclue, les investitures annoncées et le Nomination Day fixé. C’est alors que toutes les histoires de requin, pour ne parler que de celle-là, ont commencé. Nous ne pouvions rien faire, nous étions coincés, piégés. Par conséquent, au lendemain de la défaite, nous nous sommes libérés sans hésitation aucune.
L’étendue de la défaite peut-elle permettre au MMM de se remettre sur les rails ?
– À une condition : que nous fassions une analyse sans complaisance de cette défaite.
Le leader du MMM a déjà dit que c’est Ramgoolam qui a perdu les élections en entraînant le MMM dans sa défaite…
– Ce n’est pas ma perception des choses. Je crois que, depuis le 11 décembre, les militants, éprouvés par cette défaite, ne cessent de s’interroger quant au pourquoi de ce qui s’est passé. Pour moi, cette défaite porte en elle la promesse d’une victoire future, à condition de se regarder dans le miroir, et les militants le font quotidiennement.
Les dirigeants du MMM le font-ils aussi ?
– Nous avons débattu de cela. Mais cela ne concerne pas seulement la direction mais tous ceux qui sont au MMM et ceux qui s’en sont éloignés. Il nous faut analyser et s’analyser. Ensuite écouter et s’écouter, c’est-à-dire écouter les militants qui ont soif de parler et de dire ce qu’ils ont sur le coeur. Ensuite de pardonner à ceux qui nous ont tourné le dos. Ce serait une gaffe de dire que ceux-là n’ont pas travaillé, n’ont pas voté pour nous, que nous n’avons plus rien à faire avec eux. Il faut aussi se faire pardonner par les militants qui ont voté contre nous, par colère et avec le coeur gros et aussi ceux qui ont refusé d’aller voter. Nous avons une tâche immense dans les jours à venir.
Faut-il aussi pardonner à Ivan Collendavelloo, à Vishnu Lutchmeenaraidoo et aux autres qui ont quitté le MMM ?
– Il faut d’abord comprendre le geste. Je ne suis pas de ceux qui diraient que ces personnes nous ont tourné le dos par intérêts personnels. Il faut comprendre et laisser le temps faire son oeuvre et garder l’esprit ouvert.
Votre discours est-il majoritaire au MMM où, nous apprend la presse, il y aurait des listes bloquées, des tendances plus ou moins ethniques ou maçonniques pour les élections des instances ? Cela fait désordre, non ?
– Je ne le crois pas. Nous avons des élections du Comité central pour le première fois depuis huit ans. J’ai aussi entendu des rumeurs de listes bloquées, mais je n’en ai pas vu.
N’avez-vous pas participé à des réunions maçonniques dans un bungalow ou à des réunions plus ou moins ethniques ?
– Je ne suis pas maçon, ni communaliste, donc je n’ai pas participé à ce genre de réunions, qui sont condamnés d’ailleurs par le MMM. J’ai entendu parler de ces rumeurs mais je ne peux pas les confirmer.
Faut-il s’attendre à des résultats surprenants pour cette élection ?
– Forcément. C’est le propre d’un exercice démocratique. Mais parlons du présent et de l’avenir. Pour revenir à votre question sur mon discours, je crois que le MMM est à une croisée des chemins. Il doit se transformer, se réinventer, c’est une question de vie ou de mort. Le choix est entre la stagnation et le dépérissement, qui est la mort en politique. Le MMM doit se renouveler en profondeur, sans tabou, se remettre en question, écouter et puis reconstruire le parti en termes d’organisation. Pour moi, les grands chantiers du MMM sont : l’identité du parti avec ses grandes causes qui rassemblaient tous les Mauriciens ; les structures du MMM, les branches, les comités régionaux, l’assemblée générale qui ne fonctionnent plus et qu’il faut revoir et moderniser ; la stratégie politique à mettre au point pour reconquérir les Mauriciens après cette défaite et ; la communication. Notre défaite est aussi due au manque de communication moderne adaptée aux attentes des Mauriciens. Enfin, il nous faut une équipe renouvelée.
Ce qui veut dire rajeunie ?
– Elle le sera forcement avec les nouveaux. Je veux surtout dire une équipe crédible qui peut porter le projet du MMM. Pour ce faire, je prône le rassemblement de toutes les forces et de toutes les énergies qui existent au MMM pour relancer le parti. Pour moi, réformer le MMM,ce n’est pas une question de personnalités. Remplacer qui que ce soit par qui que ce soit d’autre ne changerait rien si on continue à fonctionner de la même manière, à communiquer de la même façon, bref à faire de la politique comme nous l’avons faite ces dernières années. Pour moi, le replâtrage est interdit, il faut une remise en question réelle.
Qu’est ce qui prime ces jours-ci au MMM : le replâtrage ou la remise en question ?
– Nous le saurons à l’issue des élections de dimanche (aujourd’hui).
Une question à laquelle personne n’ose répondre au MMM : Paul Bérenger peut-il continuer à assumer le leadership du MMM après la défaite de son alliance PTr-MMM ?
– Je l’ai déjà dit : je pense que dans la situation actuelle, ce serait une erreur fondamentale de demander le départ de Paul. Durant toutes ces années, le MMM a été Paul Bérenger, qui incarne ce qu’a été le parti. Ceux qui sont restés au MMM et ont voté pour lui aux dernières élections l’ont fait à cause de Paul Bérenger. Dans ce moment où le MMM cherche à se reconstruire, la présence de Paul est essentielle. Je souhaite qu’il y ait autour de Paul Bérenger une équipe renouvelée et élargie pour assurer un leadership collégial.
L’ancien BP du MMM n’était-il pas censé exercer un leadership collégial ?
– Peut-être ne l’avons-nous pas suffisamment fait. Je pense qu’il faut plus de débats et plus de collégialité au MMM s’il veut se renouveler.
Et si aux élections du Comité central les militants décidaient de rester fidèles à l’ancienne formule de direction du MMM ?
– Le plus grand risque pour le MMM réside dans l’immobilisme.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -