IN THE STEWARDS’ ROOM : Jeanot Bardottier sanctionné en deux occasions

Les Racing Stewards ont demandé à Jeanot Bardottier de se montrer plus vigilant à l’avenir. Le Mauricien a été sanctionné en deux occasions pour une faute d’interférence samedi dernier et il lui a été rappelé qu’il avait été l’un des jockeys les plus sanctionnés la saison dernière pour négligence. Il devra donc se tenir à carreau pour ne pas être sanctionné d’une mise à pied à l’avenir.
En fait, Jeanot Bardottier fut trouvé coupable en trois occasions samedi dernier. Sa première faute se situa dès la première course quand il était en selle sur Captain Matthew. Les Racing Stewards avaient formulé une objection au résultat de cette épreuve après avoir noté une interférence entre le cheval de Ramapatee Gujadhur et celui de Raj Ramdin à environ 200m de l’arrivée. Il fut établi qu’aux environs du 200m, Captain Matthew versa à l’intérieur et entra en contact avec Put Foo Singe. Ce dernier fut gêné avant de perdre son momentum et environ une longueur. La sévérité de la faute et la marge séparant les deux chevaux à l’arrivée furent alors prises en considération. Rien que 0.10L les sépara et il fut décidé de rétrograder Captain Matthew, sorti deuxième, à la troisième place et promouvoir Put Foot Singe, sorti troisième, à la deuxième place.
Cependant, aucune autre sanction ne fut prise à l’encontre de Jeanot Bardottier concernant les autres fautes.
Cependant, Jeanot Bardottier ne fut pas plus heureux par la suite. En selle sur Lord Al dans The Best Developers Cup, il laissa sa monture aller vers l’intérieur pour prendre la tête des opérations au 1300m. Dans son mouvement vers la droite, Lord Al força Hunting Time à se diriger vers les barres intérieures et Starpangledbanner, qui était à l’intérieur de Hunting Time dut être repris quand le passage se referma devant lui.
Jeanot Bardottier accepta ses torts et fut pénalisé d’une amende de Rs 25 000.
Il devait récidiver dans la course principale quand Reim, sa monture, se retrouva à la lutte avec Brave Leader pour le commandement. Jeanot Bardottier jugea mal l’espace qui le séparait de la monture de Marco Van Rensburg. Brave Leader dut être repris par son jockey pour éviter de monter sur les postérieurs de Reim, sans quoi une chute n’aurait pu être évitée.
Cette faute fut jugée grave d’autant  qu’elle eut lieu dans une course de Groupe 2. Jeanot Bardottier accepta de s’être montré négligent et demanda au board des RS de  considérer plutôt une amende qu’une mise à pied à son encontre. Sa demande fut acceptée, mais l’amende fut plus conséquente, soit Rs 35 000, même après une réduction de Rs 5 000.
Pour revenir à la troisième course, sachez que Brandon Lerena (Captain’s Cronicle) fut trouvé coupable d’avoir gêné Lord Al au 300m alors que sa monture n’avait pas suffisamment d’espace pour se diriger vers la corde. Le Sud-Africain engagé par Ricky Maingard accepta sa culpabilité et fut sanctionné d’une amende de Rs 25 000. Il demanda toutefois au board de revoir certaines conditions entourant les cas d’interférences vu que parfois les torts sont partagés et que les jockeys qui s’estiment pénalisés ont une grande part de responsabilité dans la faute. Sa demande sera étudiée.
A l’issue de la même course, une enquête fut ouverte sur un incident qui impliqua Kapiti Coast (D. Holland), Lord Al (J. Bardottier), Captain’s Cronicle (B. Lerena) et Supersonic Sam (C. Ségeon).
Dans un premier temps, la faute fut imputée à Darryl Holland. Le board avait considéré qu’il n’avait pas effectué assez d’efforts pour empêcher son cheval de verser sur la droite. Le Britannique n’accepta pas ses torts. Il essaya de démontrer que si son cheval avait effectivement versé en direction des barres intérieures, il y avait toujours un espace entre lui et Supersonic Sam. Il indiqua que la monture de Cédric Ségeon versa à son tour à droite et que le Français ne pouvait pas diriger son cheval d’une main. Il aurait, selon lui, dû le reprendre avant de continuer à le monter.
Ses explications furent acceptées. Il lui fut alors demandé, de même qu’à Cédric Ségeon, de faire plus d’efforts qu’ils n’avaient fait à l’occasion.
Explanations noted
A l’issue de la huitième course, l’entraîneur Jean-Michel Henry fit part aux Racing Stewards qu’il n’avait nullement été de son intention de courir Glory Boy à l’avant. Une enquête fut ainsi ouverte sur le handling du cheval.
Guru Dev Auchuruz expliqua que son entraineur l’avait mis devant deux options. L’une étant de courir à l’arrière-garde au cas où son cheval démarrait mal. L’autre étant de courir midfield tout en cherchant une position à la corde.
Il expliqua que son cheval se retrouva pris en troisième épaisseur, et même un peu plus à l’extérieur quand Cédric Ségeon dirigea Soaring Free en sa direction.
Il déclara alors qu’il avait une décision à prendre pour suivre les instructions, mais aussi pour ne pas cut throat avec Soaring Free. Il ajouta qu’au moment même où il prit sa décision, Rebel’s Game fut repris et put trouver une position à l’intérieur de Soaring Free.
A la question de savoir s’il n’aurait pas été mieux pour Glory Boy de rester one off, Guru Dev Auchuruz répliqua qu’il n’avait pas privilégié cette position de peur d’être accusé de coupe-gorge. Il souligna qu’il n’était nullement son intention de courir en tête, mais que ce furent les circonstances qui l’avaient poussé à prendre les devants.
L’entraîneur Jean-Michel Henry trouva lui aussi que les aléas de la course firent que le jockey avait une décision à prendre, fut-elle mauvaise, mais qu’on pouvait lui accorder les bénéfices du doute.
Après quelques minutes de délibérations, le board trouva que le bénéfice du doute pourvait être accordé au jockey et il fut décidé ne pas aller de l’avant avec l’enquête.

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