SUCRE : Deadlock confirmé transport : décision le 8 prochain

Lors de la séance de travail convoquée vendredi, une proposition de la CCM en vue d’une augmentation des salaires de 12% pour une sortie de crise a été rejetée par les deux parties. Les syndicats de l’industrie sucrière ont maintenu leur position avec une demande de révision salariale de 40%.
Subséquemment, les représentants du JNP ont soumis une demande à la CCM pour que la loi suive son cours avec la publication d’un rapport dans un délai de sept jours. À la publication de ce rapport confirmant le deadlock, le compte à rebours pour l’organisation d’une grève illimitée des laboureurs et artisans de l’industrie cannière sera enclenché. Cette action syndicale devra intervenir à partir du 12 novembre prochain, soit lorsque la campagne électorale entrera dans une phase critique.
Par ailleurs, le choix de Landdell Mills International Ltd pour entreprendre la nouvelle étude sur les répercussions de l’abolition de quotas internes de sucre au sein de l’Union européenne à partir de 2017 inquiète le JNP. « Sa pe aktyelman ogmant lakoler travayer ek pous plis ver lagrev, etan done ki Landell Mills se konsiltan MSPA ! Travayer pe santi ki se tou l’tan bann proprieter tablisman ki pe tir profi de bann reform, alor ki travayer pa pe trouv zot travay valorize », décare Ashok Subron, négociateur syndical.
Du côté de la MSPA, la position n’a guère changé depuis le début des négociations il y a sept mois, soit une offre de 8,5%. La principale raison est la baisse du prix de la tonne de sucre payée aux planteurs. Suite aux dernières tendances dans le taux de change, l’euro passant de $ 1.39 à la fin de mai dernier à $1.25 en fin de semaine, des craintes d’une nouvelle révision à la baisse du prix par le Syndicat des Sucres sont exprimées des plus ouvertement. Le dernier prix de Rs 12 500 la tonne de sucre aux planteurs représente une baisse de Rs 5 000 par rapport à celui obtenu il y a deux ans.
Dans le secteur du transport en commun, les relations industrielles ne sont nullement au beau fixe. Une menace de grève pèse sur ce secteur. Une décision officielle sera annoncée le 8 octobre sur la base des propositions véhiculées au sein de la Union of Bus Industry Workers (UBIW). Une action concertée avec les laboureurs et artisans de l’industrie sucrière n’est pas à écarter à partir du 12 novembre.
« Malgre ki a plizyer repriz Paul Bérenger finn dir li pe dimann travayer transpor pou aplik griy salarial dan nouvo Remuneration Order travayer Transport, UBIW-GWF pa finn trouv narye de konkre arive. Okontrer, nou plito finn tann Paul Bérenger reklam ki UBIW-GWF aret so mouvman revandikasyon ! » ajoute Ashok Subron.

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