SUPER CASH BACK GOLD—REMBOURSEMENT: Des chefs d’entreprise s’insurgent contre la décision de Bhadain

Une cinquantaine d’entrepreneurs, détenteurs de la police d’assurance Super Cash Back Gold (SCBG), sont dans le flou après la décision du ministre des Services financiers et de la Bonne gouvernance, Roshi Bhadain, de ne pas les rembourser, et ce, après l’écroulement de l’empire BAI. Ces gérants d’entreprises se demandent pourquoi ils ne sont pas éligibles à un remboursement au même titre que les autres détenteurs de cette police d’assurance.
Ce « type de discrimination », soutient l’un des entrepreneurs, a été mis au jour lors d’une question parlementaire du député Raffick Sorefan, adressée au ministre, datée du 6 octobre, concernant le remboursement des détenteurs de la police d’assurance SCBG par le gouvernement. Roshi Bhadain avait répondu que « 55 policyholders sont des entreprises qui ne sont pas éligibles à un remboursement ».
Ces entrepreneurs se demandent ainsi comment le ministre en est arrivé à cette conclusion, alors que le Premier ministre Sir Anerood Jugnauth avait assuré en avril que tous les détenteurs d’assurance SCBG récupéreraient au moins une partie de leurs investissements. Certains ont essayé de trouver des réponses, en allant au National Property Fund, « mais on nous a dit que nous n’étions pas une charitable company et que nous ne serions pas remboursés », soutient l’un d’eux. De plus, les entrepreneurs se demandent : « Pourquoi la BAI a accepté notre argent au départ pour qu’après l’on vienne nous dire que nous ne sommes pas éligibles à un remboursement ? Pourquoi ce produit était-il sur le marché alors qu’il ne s’appliquerait pas aux compagnies ? » Autant de questions qu’ils feront parvenir à Roshi Bhadain, dans une lettre qu’ils lui adresseront pour réclamer des explications.
Certains de ces chefs d’entreprise soutiennent par ailleurs avoir reçu un certificat de la National Property Fund Ltd, mentionnant qu’une première tranche de Rs 500 000 de leur investissement serait remboursée. « Jusqu’à l’heure, l’argent n’est toujours pas arrivé dans nos comptes », déplorent-ils.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -