Supreme court – Digital Court Recording : Le judiciaire fait appel à l’expertise de firmes locales

– Un logiciel spécifique pour la transcription des « hearings » dans les 24 « court rooms » envisagé

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La nouvelle Cour suprême devrait être opérationnelle vers fin janvier 2020. Le 18 décembre, le judiciaire a lancé l’appel d’offres pour tout le système de Digital Court Recording dans les salles d’audience. L’appel d’offres concerne uniquement des firmes locales et ceux intéressés ont jusqu’au 20 janvier pour soumettre leur proposition. Contrairement au système en place dans les tribunaux actuellement, le judiciaire compte installer un programme spécifique pour la transcription du déroulement des procès afin d’éviter des retards au niveau de la transcription.

Le judiciaire a l’intention d’acquérir un logiciel d’enregistrement numérique pour l’enregistrement de ses procédures judiciaires dans ses 24 salles d’audience, dans le nouveau bâtiment de la Cour suprême, située rue Edith Cavell, à Port-Louis. L’équipement audio, celui de la mise en réseau, les travaux de câblage, le système de sonorisation et les points de données ont déjà été installés par l’entrepreneur actuel de la nouvelle Cour suprême. Ce projet vise l’enregistrement numérique (audio) de haute qualité de toutes les séances d’audience, la gestion des enregistrements audio numériques et les annotations associées.

L’on envisage également un programme électronique de prise de notes, qui crée des notes rapides et insère automatiquement des horodatages avec un hyperlien vers l’audio associé pour la transcription des sessions par les transcripteurs/dactylographes. Pour ce qui est de la lecture des transcriptions par les juges, le système devra pouvoir utiliser les notes pour les lier aux segments audio spécifiques. Au total, 224 microphones seront installés, avec le plus grand nombre dans les 11 salles d’audience standard et les 4 salles qui serviront de Commercial Court.

Les systèmes Web seront hébergés sur des serveurs existants au Government Online Centre (GOC), situé à la Cyber Tower, Ébène. La base de données serait mise à jour par les utilisateurs autorisés du judiciaire via Government Intranet System (GINS). À noter que la Cour suprême aura aussi un nouveau Site Web. Quelque 30 membres du personnel seront formés à l’utilisation de ce nouveau système.

Depuis son implémentation en 2011, le système E-Judiciary a utilisé un programme appelé le Sharepoint 2007. La décision de changer et de moderniser l’actuel système découle aussi du fait, apprend-on, que Microsoft ne fournit plus de support et de mises à jour pour Sharepoint 2007, ce qui rend l’application vulnérable aux menaces de sécurité. L’actuel système est aussi associé à des coûts de maintenance élevés.

Ainsi, avec ce projet, plusieurs aspects seront pris en considération afin d’éliminer des failles de sécurité du logiciel. Par ailleurs, le judiciaire compte aussi rehausser le système de collecte de revenue en introduisant un E-Service pour le paiement en ligne à travers des applications mobiles. Dans l’ensemble, la gestion et la manipulation des documents et leur transmission à la cour par voie électronique contribueront également à la facilitation de l’accessibilité à la justice.

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