SUSPENDU POUR SIX MOIS PAR LA CAF : Samir Sobha apporte son soutien à Rajindraparsad Seechurn

La CAN 2015 prend fin prématurément pour le sifflet n°1 mauricien. Le couperet est en effet tombé hier à Malabo : l’arbitre Rajindraparsad Seechurn écope d’une suspension de six mois de la Confédération africaine de football (CAF) pour le penalty controversé sifflé en faveur de la Guinée Équatoriale, pays hôte de la compétition, dans le temps additionnel de la seconde période.
Le président de la Mauritius Football Association (MFA), Samir Sobha, se dit solidaire de l’arbitre. Il estime que ce dernier a fait son travail correctement et que le penalty accordé à la Guinée Équatoriale était existant. « Seechurn n’a rien à se reprocher. Il a fait ce qu’il fallait. Il ne mérite pas une telle sanction. L’arbitrage mauricien est réputé sur le plan continental », a déclaré Samir Sobha ce matin au Mauricien. Le président de la MFA a rappelé que Seechurn a été convoqué par le comité technique de la CAF hier pour s’expliquer.
Le penalty accordé a, pou rappel, permis à la Nzalang Nacional d’égaliser (1-1) grâce à une transformation de son attaquant Javier Balboa avant de s’imposer lors des prolongations 2-1, une fois encore grâce à ce même Balboa sur un coup franc remarquablement tiré.
Lors de cette CAN 2015, Seechurn a dirigé Congo/Burkina Faso 2-1 (groupe A), puis le match crucial Sénégal/Algérie 0-2 (groupe C) et le quart finale Tunisie/Guinée Équatoriale. À l’issue de la rencontre, Seechurn avait été pris à partie par les joueurs tunisiens. L’arbitre mauricien avait dû quitter le terrain sous la protection des stadiers et forces de l’ordre. Depuis ce match, Seechurn, 44 ans et arbitre de la FIFA depuis 2003, est pris pour cible par des supporters tunisiens sur la toile.
Cette rencontre avait suscité la colère dans le camp tunisien. Le président de la Fédération tunisienne de football, Wadie Jary, avait ainsi démissionné dimanche de la Commission d’organisation de la CAN au sein de la CAF pour signifier son mécontentement et plusieurs joueurs et officiels avaient accusé la CAF de partialité.

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