TEC: Mea culpa du board cet après-midi

Le conseil d’administration de la Tertiary Education Commission (TEC), qui se retrouve sur la sellette dans le scandale Praveen Mohadeb, pourrait être appelé cet après-midi à faire son mea culpa dans la façon dont ce dossier a été traité jusque-là. En tout cas, les délibérations d’urgence de cette instance officielle pourraient être cruciales pour la carrière professionnelle de l’Officer in Charge de la TEC suite à ses démêlés avec l’Independent Commission Against Corruption (ICAC) dans une affaire de conflits d’intérêts portant sur la faculté d’études menant à un diplôme de dentiste.
Des recoupements d’informations de sources autorisées indiquent que lors de la dernière réunion du board du TEC, vendredi dernier, une démarche visant à évoquer le dossier de Praveen Mohadeb, en l’occurrence la question d’avertissement de l’ICAC, a fait l’objet d’une objection formelle de la part de la présidence de la réunion. Ce détail est confirmé de manière formelle dans une correspondance adressée aux membres du conseil d’administration en date du 20 en prévision de la réunion de cet après-midi.
Le membre du conseil d’administration qui avait tenté la semaine dernière d’élucider les problèmes d’ordre pénal du responsable de la TEC prend le soin de souligner que « I therefore give you notice of the terms of my motion… You will thus have ample notice of my motion. This will avoid any point of order being taken to stop the motions being discussed ».
Le libellé de la motion à l’agenda du jour se lit comme suit : « That the board should obtain all information relating to allegations that Dr Praveen Mohadeb has in the past received a warning by the Independent Commission Against Corruption and if so when and in what circumstances ? That Dr Mohadeb who has recently been assigned the duties of Executive Director of the Tertiary Education Commission be ordered to make a full and frank disclosure of any warning which he may have received from the Independent Commission Against Corruption, the Commissioner of Police and/or the Director of Public Prosecutions in connection with any offence under the laws of Mauritius. »
Poursuivant ses explications, l’auteur de la motion met l’accent sur le fait que le board doit être informé des tenants et aboutissants de cette affaire. « As you will see the motion is that the Board should be aware whether the Officer in Charge has or has not been warned by the Independent Commission Against Corruption in connection with a corruption offence. This is extremely important if we are to take an informed decision on the status of the Officer in Charge », poursuit-il.
En conclusion, justifiant sa position sur ce problème, ce même membre du board de la TEC souligne à l’intention des autres membres que « all matters having a remote connection with a corruption offence should be brought to the attention of the Board and should we fail to enquire, we may be asked why we have not fulfilled our duty by asking what I consider to be a very simple question ».

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