TECHNIQUE : Du cutter au numérique

Le magazine n’a pas beaucoup changé dans le fond. Mais les progrès de la technologie lui ont permis de s’adapter à son présent. Des 64 pages en blanc et noir montées manuellement, nous en sommes aujourd’hui à 128 pages en couleurs montées avec les derniers logiciels existants.
Dans la forme, nous sommes entrés dans un autre monde. Gaëtan Montenot, le Directeur Technique du Mauricien Ltée, José Gunnoo, coordinateur technique de Scope et Edmond Zamudio, graphiste de la première heure, nous en parlent.
“Je n’avais pas remarqué que tant d’années s’étaient écoulées depuis ce fameux premier numéro”, lance Edmond Zamudio, un des premiers monteurs du magazine. “Cette expérience restera à jamais gravée dans ma mémoire. C’était le premier numéro. Tous ceux présents et moi étions impatients de tenir cette copie entre nos mains. Nous étions excités, après un travail de longue haleine et sous pression. Je dois avouer que la partie montage n’était pas chose facile. Nous faisions tout à la main, de A à Z. Plusieurs manipulations à différentes étapes étaient nécessaires pour finaliser la maquette, les films ou les plaques avant impression. Ça n’a rien à voir avec la façon de monter un magazine aujourd’hui.”
La partie technique intervient juste après la soumission des textes corrigés et édités de la rédaction. Ce département se charge de la mise en page des textes et des photos, du calibrage, pour ensuite tout transposer en PDF et préparer les plaques pour l’impression. Aujourd’hui, toutes ces étapes sont grandement facilitées par le numérique. Au début, les différentes manipulations s’effectuaient manuellement et prenaient plus de temps.

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