TENNIS DE TABLE: Déborah Wong en partance pour la Chine

La pongiste Déborah Wong, sacrée dans le tournoi par équipes féminines des JIOI 2011, a déjà le regard tourné vers La Réunion et les Jeux de 2015. Le 6 septembre, elle prendra l’avion pour la Chine, où elle intégrera une université pour ses études tertiaires. Mais elle emportera aussi sa raquette dans ses bagages.
Déborah Wong ira s’entraîner à Nanjing, là où s’entraînent les frères Chan Yook Fo, Billy et Bryan, ses deux coéquipiers en sélection nationale. « Je vais me préparer pour les Jeux de 2015. J’espère rééditer ma performance de 2011 », explique la jeune fille.
En effet, alors qu’elles étaient considérées comme les outsiders du tournoi féminin par équipes, Widaad Gukhool et Déborah Wong arrivent à surmonter l’obstacle réunionnais et s’imposent au terme d’une finale haletante. Mais la malchance s’invitera au double dames, où elles courbent l’échine en finale contre la paire réunionnaise. Donc, elle va en Chine pour laver l’affront. « Je vais en Chine pour me préparer au mieux », admet-elle.
Comme elle est une adepte d’une technique bien particulière, la Chine lui offre l’avantage de se retrouver avec plus d’adversaires optant pour le même style. « Je joue avec des picots longs en revers. Ce qui inverse l’effet que mon adversaire donne à la balle. » Donc, la Chine se trouve être l’Eldorado pour elle. « Avec plus d’adversaires qui pratiquent mon jeu, je suis sûre de progresser. »
Ancienne élève du collège Bon et Perpétuel Secours (BPS), elle se retrouve par hasard avec une raquette en main. En effet, elle a commencé sa carrière sportive par la natation. Elle a connu quelques podiums, puis a décidé de changer radicalement d’orientation sportive.
« Je me souviens que quand j’étais au collège il y a eu une classe d’éducation physique. » Elle est repérée par l’entraîneur national, Rajessen Desscann. Commence alors une nouvelle aventure dans un monde qu’elle connaît assez peu à l’époque. « Pourtant, après 7 ou 8 ans passés dans le monde du tennis de table local, je ne regrette pas d’avoir changé de discipline sportive. Je pense même que j’ai eu raison. »
Maintenant, elle prépare d’autres défis. Le premier, sans doute le plus important, sera de s’intégrer à la culture chinoise. Puis, elle devra se maintenir à son niveau actuel, sinon progresser, pour espérer arriver à sa maturité en 2015. Pour cela, elle rencontrera les deux frères Chan Yook Fo, médaillés d’or du tournoi par équipes des JIOI 2011.
Dans la région de Nanjing, elle ira peut-être à la rencontre de l’entraîneur chinois Huang Ming. « Tout dépendra. Peut-être que je vais le rencontrer pendant les vacances. »
À son palmarès local, une victoire quasi-mémorable contre Aarti Gulrajani, lors de la finale du Beau-Bassin/Rose-Hill Open, il y a deux ans. « Je n’ai pas gagné grand-chose », avoue-t-elle.
Ses trois prochaines années seront donc consacrées à sa préparation pour les JIOI 2015. « J’espère vraiment être prête pour ce rendez-vous. Nous avons un titre à défendre et je compte le défendre chèrement », conclut-elle.

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