TENNIS DE TABLE — DOUBLE DAMES: Maurice loupe le coup…

Maurice a-t-elle laissé passer sa chance ? C’est la grande question après le match qui opposait Déborah Wong et Widaad Gukhool à la paire réunionnaise Audrey Picard-Murielle Rivière. Surtout que ce sont des adversaires qu’elles ont battues quelques jours auparavant, lors du tournoi par équipes. Maurice a fait pâle figure, se faisant battre 3-0.
« Je pense plutôt que c’est dû à la pression. Il y en avait », souligne Déborah Wong. Au point de les bloquer dans leur jeu ? « Oui. Dire qu’on les avait déjà battues quelques jours auparavant », lance Widaad Gukhool. Les deux Mauriciennes n’ont pas vraiment existé dans cette finale. Pourtant, les espoirs de médailles reposaient sur elles. 
C’est peut-être la trop grande pression pour leurs trop petites épaules. « On pouvait les jouer. On l’a déjà démontré. Mais là, je ne sais pas ce qui s’est passé », déclare Déborah Wong. Mais non. Elles n’ont jamais inquiété les Réunionnaises.
Premier set, et les Mauriciennes s’accrochent. Les Réunionnaises devront avoir recours au tie-break pour s’imposer 13-11. On pensait que Gukhool et Wong allaient se reprendre. Mais, elles perdent le deuxième set dans la foulée 11-6. « Cétait le choc. On n’avait pas encore perdu deux sets avant », soutient Déborah Wong. Widaad Gukhool renchérit : « La raison ? Elles ont changé leur style de jeu. Nous, nous n’avons pu imposer le nôtre. Voilà ce qui n’a pas marché. »
Troisième set, et Maurice se laisse distancer. 11-8. Picard et Rivière se félicitent. Elles sont championnes indianocéaniques. « Mais nous, on ne va pas s’arrêter à cette défaite. C’est vrai qu’on a compris la leçon. La prochaine fois, on va attaquer plus souvent. »
Nelson Fontaine, le coach réunionnais, est aux anges. « Comme je l’ai déjà dit, nous voulions montrer que nous sommes aussi une puissance dans la région. Je vous avais dit qu’on avait perdu la bataille mais pas la guerre. »
Pour le simple dames, l’objectif des Mauriciennes est tout trouvé : marcher sur les traces de leurs glorieuses aînées, dont Sharon Knubley-Bhurtun, médaillée d’or en 2003. « Oui, on a perdu le double. mais il y a aussi le simple. Je vais tout donner pour chercher l’or, même si ce n’est pas facile. » La compétition, avec les Malgaches, grandes déchues de la compétition et les Seychelloises, hôtesses malheureuses, s’annonce difficile. Verdict samedi après-midi pour connaître les vainqueurs…

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -