TENNIS DE TABLE — DTN—CÉDRIC ROULEAU: « Je crois dans le potentiel mauricien »

En poste depuis début juillet au complexe sportif de Beau-Bassin, le Directeur Technique National (DTN), Cédric Rouleau, est à pied d’oeuvre pour tenter de faire de Maurice une force sur le continent. Le technicien français fera également tout son possible pour que la sélection puisse sortir le grand jeu aux Jeux des îles de l’océan Indien de 2019 sur nos terres.
Cédric Rouleau n’y va pas par quatre chemins. « Je crois dans le potentiel mauricien. Sinon je n’aurais jamais accepté ce poste. Je connais très bien les membres de l’Association mauricienne de tennis de table (AMTT) ainsi que les pongistes mauriciens, les ayant côtoyés durant ces dernières années, notamment quand j’occupais ce même poste en Algérie. Actuellement, Maurice est positionnée à la 6e place au niveau africain et je vais tout faire pour améliorer ce classement. Le but sera de récolter le maximum de médailles lors des différentes rencontres au niveau africain », a soutenu notre interlocuteur.
Ce dernier n’a pas manqué de faire l’éloge du Centre national de tennis de table de Beau-Bassin. « Je pense que c’est l’une des plus belles d’Afrique, sinon la plus spécialisée (…) Nous envisageons de créer un pôle africain qui permettra à Maurice d’accueillir les pongistes des pays africains pour des sparrings sans avoir à se déplacer. Pas besoin d’aller à l’étranger pour gagner de l’expérience. Un moyen efficace également de bien gérer ses sous. Tout cela avec l’objectif d’accueillir plus d’une vingtaine de fédérations sur une base annuelle », confie notre interlocuteur, dans le métier depuis plus de 20 ans.
Cédric Rouleau n’a pas manqué de saluer le travail entrepris par les techniciens mauriciens, notamment avec le projet Baby Ping. « C’est une belle initiative qui rapporte ses fruits. Il y a tellement de jeunes pongistes de qualité à Maurice. Chez les garçons, je pense aux jeunes Ryan Desscann ou encore à Zayyan Sk Hossein. Et que dire du potentiel féminin ! Prathna Jalim, récemment sacrée lors du Beryl Rose Open, possède encore une belle marge de progression. Sans oublier les fers de lance que sont Allan Arnachellum ou encore Akhilen Yogarajah, basé à Levallois », a-t-il soutenu.
Et les JIOI 2019 dans tout ça?? « C’est l’une de mes priorités, affirme Cédric Rouleau. Il faudra avoir l’ambition de rafler le maximum de médailles d’or. C’est le but du jeu. Mais, à long terme, nous voulons bien figurer sur le continent afin de pouvoir qualifier les pongistes pour les Jeux olympiques de Tokyo en 2020. Ce serait un aboutissement. »

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