Des employés de l’usine ont pris contact avec les syndicats à ce sujet aujourd’hui, mais le ministère du Travail ne confirme pas La Compagnie mauricienne de textile (CMT) procède-t-elle à un exercice de licenciements actuellement ? C’est la question qui se pose au vu de certaines informations qui circulaient à la mi-journée.
Des employés auraient pris contact avec les syndicats, annonçant une mise à pied de 800 personnes.D’autres ont évoqué un nouveau contrat que la compagnie veut leur faire signer. Nous attendions tou- jours une version officielle de la CMT à l’heure où nous mettions sous presse.
C’est le flou total concernant la si- tuation à la CMT depuis ce matin. Plusieurs informations sur la possi- bilité d’un licenciement massif dans cette usine textile circulaient. Le ministère du Travail, sollicité sur la question, n’est pas au courant de cette affaire. Le ministre du Travail étant absent du pays actuellement, c’est son collègue Anwar Husnoo qui assure la suppléance. Sollicitée pour plus de précision, la CMT n’avait pas encore répondu à nos questions à l’heure où
nous mettions sous presse. Une préposée de la réception a pris nos coordon- nées en disant qu’un responsable de l’usine allait reprendre contact avec nous.
Toujours est-il que le syndicaliste Feyzal Ally Beegun dit avoir été contacté par des employés de la CMT, qui affirment qu’il y aurait un licenciement touchant environ 800 personnes à partir de demain. « Il y avait déjà des menaces en ce sens de- puis quelque temps, mais d’après ce que me disent les employés, il y aura des licenciements à partir de demain. » Le syndicaliste Atma Shanto dit, lui, avoir reçu la visite d’un groupe de tra- vailleurs de la CMT dans le courant de la semaine, qui affirmaient que la compagnie leur proposait un nouveau contrat de travail après plusieurs années de service. « Si tel est le cas, c’est tout à fait illégal. »
A la Mauritius Export Association (MEXA), personne n’a pu nous donner plus d’informations à ce sujet. « La CMT n’est pas membre chez nous. C’est très difficile de savoir ce qui se passe chez eux », nous a laissés entendre un préposé.