TISANES TRADITIONNELLES : Le secret de la débrouillardise

Il y a des secrets qu’on ne divulgue jamais. D’autres, comme des recettes de grands-mères, se transmettent de génération en génération. Une trentaine de femmes de Chemin Grenier, regroupée sous un projet implémenté par l’Association Pour l’Éducation Des Enfants Défavorisés (APEDED), a fait le choix de sortir de la pauvreté en cultivant des plantes traditionnelles qui finissent en tisanes vendues en sachets.
Une tisane pour qui vous relaxer, une autre pour vous réchauffer, une autre encore pour vous aider à mieux digérer… Nous sommes nombreux à nous tourner vers les plantes médicinales pour leurs vertus incontestables.
C’est à Chemin Grenier que Scope a visité une serre spécialement dédiée aux tisanes. Cachée par un champ de cannes et de maïs, sur un espace assez restreint au milieu de plusieurs habitations, cette serre abrite environ vingt-cinq variétés de plantes, soigneusement alignées et plantées dans des bacs.
Citronnelle, aloe vera, saponaire, bois d’eau, baume du Pérou, romarin, menthe, ayapana, orthosiphon, plantain… On en reconnaît quelques-unes; d’autres sont rares et difficiles à trouver. Les parfums se mélangent, certains plus forts et que nos narines parviennent à distinguer.
Chaque jour et en alternance, ce petit groupe de femmes vient cultiver, nettoyer, arroser et organiser la récolte de la plantation. Lors de notre visite, Louisa Vincent et Laxmi Seewoogoman, deux femmes qui ont rejoint le projet depuis le début, organisent la répartition des tâches.

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