Tribunal de Rose-Hill : 31 témoins à l’enquête judiciaire sur l’incendie de Shoprite

Les travaux de l’enquête judiciaire pour déterminer les circonstances de la mort du jeune Dineshwar Domah, qui avait péri dans l’incendie de l’entrepôt de l’hypermarché Shoprite le 12 novembre 2017, débuteront demain devant la magistrate Damini Doodhy, siégeant au tribunal de Rose-Hill.

- Publicité -

31 témoins, dont des anciens employés ainsi que les gérants de l’hypermarché, seront appelés à témoigner en vue de permettre à la Cour de situer les responsabilités et les conditions dans lesquelles les événements se sont déroulés en vue d’un procès pénal.

Deux ans après, l’incendie de Shoprite qui avait défrayé la chronique revient sur le tapis avec l’ouverture de l’enquête judiciaire instituée par le bureau du Directeur des Poursuites Publiques pour faire la lumière sur ce drame, qui avait coûté la vie à un employé de l’hypermarché, et dont le corps avait été retrouvé dans l’entrepôt sept jours après le drame.

Les travaux pourraient durer deux semaines avant que la magistrate soumette ses conclusions. L’objectif de l’enquête judiciaire est de réunir tous les renseignements nécessaires à la justice, de déterminer l’existence ou la non-existence d’une infraction et de déterminer si les poursuites pénales sont fondées ou non. Me Sanjay Bhuckory, Senior Counsel, représente les intérêts de Shoprite alors que la poursuite est représentée par Me Azam Neerooa, assistant du DPP.

Dineshwar Domah, qui était âgé de 24 ans et habitant Palma, travaillait dans l’entrepôt et dans le rayon boisson de l’hypermarché. Sept jours après l’éclatement de cet incendie, la Special Mobile Force avait retrouvé son corps enseveli sous les débris. Pendant une semaine, les pompiers et autres forces de l’ordre tentaient de retrouver le jeune homme, qui avait été aperçu pour la dernière fois le 12 novembre dans l’entrepôt, où il était parti récupérer ses clés.

Les caméras de surveillance de l’hypermarché étant hors de service, les officiers avaient eu du mal à retracer les mouvements du jeune homme afin de le retrouver. Plusieurs hypothèses avaient été évoquées pour justifier cet incendie qui, selon certains, aurait débuté dans la chambre froide.

Les gérants de l’hypermarché devront aussi répondre sur le mécanisme de Health and Safety mis en place par la compagnie. La Mauritius Fire and Rescue Service, qui avait soumis un rapport en mars de l’année dernière, avait fait plusieurs observations, notamment à l’effet que l’entrepôt était dépourvu de gicleur d’eau et qu’il y avait des failles dans les Fire Safety Requirements. Les pompiers avaient aussi trouvé qu’il n’y avait aucune échappatoire pour ceux qui auraient été bloqués à l’intérieur de l’entrepôt.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -