TRIBUNAL DE FLACQ : Il est trouvé coupable d’actes indécents en public

La magistrate Meenakshi Bhogun, siégeant au tribunal de Flacq, a reconnu coupable un individu qui répondait d’une charge de « gross indecent act in public », pour laquelle il avait plaidé non-coupable. C’est le neveu mineur de l’accusé qui avait été témoin de la scène. Ce dernier regardait la télévision à son domicile quand il a aperçu son oncle à l’extérieur, proférant des insultes et lui exhibant ses parties intimes par la suite.
Les faits se sont produits dans la matinée du 13 avril 2015, à Quatre-Cocos. Selon les détails de l’enquête, l’oncle se trouvait à quelques mètres du domicile de ses proches quand il a commencé à proférer des insultes en direction de la maison. Le neveu, qui regardait la télévision à ce moment-là, est allé voir par la fenêtre ce qui se passait. Quand il a vu que c’était son oncle et un groupe d’amis, il est allé ouvrir la porte. C’est là que son oncle, qui se trouvait a quelques mètres de lui, a enlevé son pantalon pour exhiber ses parties intimes en sa direction tout en faisant des gestes déplacés. Le neveu, désarçonné par ce qu’il venait de voir, a rapporté le cas à son père, qui a porté plainte à la police. Le neveu a par ailleurs indiqué en cour que ses parents n’étaient pas en bons termes avec son oncle.
L’oncle, pour sa part, a nié les allégations portées contre lui, soutenant que ce jour-là il avait accompagné sa soeur au poste de police de Belle-Mare dans la matinée. Toutefois, la magistrate devait noter que l’accusé avait donné différentes versions sur les événements du 13 avril, soutenant qu’il avait accompagné sa soeur au poste de police pour revenir sur ses propos et indiquer qu’il s’était rendu au poste de police pour son daily reporting. L’accusé avait de plus concédé que cela prenait cinq minutes pour aller de Quatre-Cocos à Belle-Mare. Dans l’énoncé de son jugement, la magistrate a statué que le neveu était un témoin crédible, qui avait relaté les événements de manière spontanée. Elle a trouvé que l’alibi de l’accusé ne tenait pas la route, d’autant plus que ses versions à la police et en cour ne concordaient pas.

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