TRISTE EXPÉRIENCE: Évolution fatale d’une loi de dépénalisation de l’avortement

Je viens de prendre connaissance de la lettre développant les points élaborés par Le Front Commun contre la Légalisation de l’Avortement cette semaine. François est admiratif comme moi !
Nous venons de rappeler ensemble nos souvenirs : de Maurice, d’abord, où notre campagne du premier trimestre 1964 allait de village en village projeter les photos du livre de Géraldine Lux Flanagan sur le développement de l’embryon dans le ventre de sa mère, pour leur dire en fin de réunion : vous voyez qu’un enfant c’est si beau qu’il vaut la peine d’attendre un peu avant de concevoir le suivant.
Et aussi nos souvenirs français : quand la pression pour légaliser l’avortement a commencé en 1970, François et moi avons fait un livre, « L’avortement », en 1971, puis organisé à Grenoble sur 6 mois une douzaine de rencontres, développant chacune l’un des aspects concernés par l’avortement, avec les différents mouvements de Grenoble, chrétiens ou non. Et enfin, bien sûr, en 1973, à un an et demi du vote de la loi en janvier 1975, la création de Grossesse Secours, l’équivalent de MAM. Et nous avons vu la triste expérience de l’évolution fatale d’une loi de dépénalisation de l’avortement se voulant au début pleine de conditions limitant le recours à l’avortement vers une seconde loi qui balayait toutes ces conditions et qui instituait pratiquement un droit, comme l’ONU tente de le faire en ce moment par des moyens détournés.
Alors bien sûr, nous allons suivre ce qui se passe chez vous, encore merci de nous le faire ainsi partager.

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