Un avion de rapatriement d’Air France endommagé par des tirs au Congo-Brazzaville

Un appareil d’Air France qui devait rapatrier dimanche des Français vers Paris a été endommagé samedi soir par des tirs sur l’aéroport de Pointe-Noire en République du Congo, sans mettre en danger l’équipage et les passagers, a-t-on appris de sources concordantes.

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Dans la soirée de samedi, « un Airbus A330 de la compagnie a été endommagé suite à un incident sur le tarmac de l’aéroport de Pointe Noire », a indiqué Air France dans un communiqué transmis à l’AFP.

« L’appareil était à l’arrêt à son point de stationnement lors de l’incident, sans équipage ni passagers à son bord », a précisé la compagnie.

Une source proche du dossier a indiqué à l’AFP que l’appareil avait subi des impacts de balles, sans pouvoir préciser les circonstances.

L’appareil « était placé sous la surveillance de la Gendarmerie du Transport aérien et d’un prestataire de sûreté d’Air France », selon la compagnie aérienne, qui dit avoir déposé plainte pour les dommages causés à l’avion.

« Une enquête a été ouverte par les autorités locales », a ajouté Air France.

L’appareil « devait effectuer un vol de rapatriement entre Pointe-Noire, Bangui et Paris-Charles de Gaulle (AF 4145) dimanche (…). Le vol dont le départ était initialement prévu à 10H00 (heure locale) est reporté de 24 heures afin de permettre d’acheminer un appareil de remplacement (Boeing 777-200) et un équipage depuis Paris-Charles de Gaulle », a expliqué la compagnie.

« Les clients ont été avertis et pris en charge sur place et seront tenus informés. Air France regrette les désagréments liés à cette situation et rappelle que la sécurité de ses clients et de ses équipages est sa priorité absolue ».

A Brazzaville, le ministre congolais des Affaires étrangères Jean-Claude Gackosso a transmis « ses profonds regrets » à son homologue français Jean-Yves Le Drian après ce « grave incident ».

Le ministre s’est entretenu avec l’ambassadeur de France à Brazzaville.

« Le ministre voulait me présenter les excuses et les regrets du gouvernement que j’ai acceptés volontiers », a déclaré l’ambassadeur, François Barateau.

« Apparemment » l’incident est « lié à une altercation et à un désaccord entre un agent de la DGST (Direction générale de la surveillance du territoire) et son chef. L’agent qui a tiré était sous l’emprise de l’alcool. C’était un tir à la Kalash en l’air qui a touché l’avion », a indiqué une source proche du dossier sous couvert de l’anonymat.

aro-lmm-st/stb

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