UNITÉS DE DESSALEMENT : Le contrat de JV Hydro Plumbing résilié

Le projet de quatre stations de dessalement à Rodrigues avance difficilement. À tel point que le Commissaire des Infrastructures publiques et des Ressources en eau, Simon Pierre Roussety, a décidé de mettre un terme au contrat du contracteur, JV Hydro Plumbing. La semaine dernière, le leader du Mouvement Rodriguais, Nicolas Von Mally, était monté au créneau pour dénoncer le retard dans les travaux.
Le joint-venture JV Hydro Plumbing/Five Ocean Five Ltd avait obtenu le contrat pour la mise en place de quatre unités de dessalement à Rodrigues. Mais lundi dernier, le commissaire Simon Pierre-Roussety a décidé de résilier le contrat pour gros retard accumulé dans les travaux. Ceux-ci devaient être complétés en avril 2014, mais les équipements provenant d’Australie ayant mis du temps à arriver, la commission avait accepté d’accorder un délai supplémentaire au contracteur jusqu’à décembre 2014. Les choses n’ont cependant pas avancé comme prévu et c’est après plusieurs avertissements qu’une telle décision a été prise.
À ce jour, seules les stations de Pointe-Coton et de Caverne-Bouteille ont été complétées à 90 %. Les sites de Baie-Malgache et de Pointe-Venus ont été abandonnés. Le commissaire Simon Pierre Roussety n’a pas caché son insatisfaction concernant les travaux déjà entrepris, la commission ayant déjà déboursé Rs 90 millions pour ce projet. Le coût total était estimé à Rs 156 millions. « La Commission prend cette affaire très sérieusement. Nous avons été très à cheval avec nos réunions dès le démarrage du projet, mais nous avons réalisé que le contracteur n’a pas pris Rodrigues au sérieux », a-t-il déclaré lors d’un point de presse hier.
La Commission, en consultation avec le Public Procurement Office et le Central Procurement Board étudie la possibilité de faire un « direct procurement » pour compléter les travaux restants. Par ailleurs, Simon Pierre Roussety dit avoir également reçu les plaintes de plusieurs sous-contracteurs et ouvriers de différents sites qui disent n’avoir pas été payés.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -