VERTS D’AFRIQUE – 2E RÉUNION DU COMITÉ RÉGIONAL : Sylvio Legallant représente les Verts de Maurice au Zimbabwe

C’est le coprésident des Verts Fraternels, Sylvio Legallant, qui représente actuellement Maurice à la réunion annuelle de la région sud de l’Afrique de la Fédération des Verts d’Afrique (FEVA), qui se tient les 15 et 16 août à Harare, au Zimbabwe. Le président des Verts Fraternels, Sylvio Michel, a décidé de ne pas effectuer le déplacement pour des raisons personnelles.
« L’organisation de cette deuxième réunion du comité régional de la région sud de l’Afrique de la FEVA avait été décidée lors de notre première rencontre au Manisa Hotel, à Flic-en-Flac, en 2016, au cours de laquelle j’avais été élu président de cette sous-région », a confié au Mauricien Sylvio Michel.
La FEVA est une fédération des partis verts en Afrique. Ses homologues des autres continents incluent la Fédération des Partis verts des Amériques, l’Asia-Pacific Green Network et le Parti vert européen. La FEVA est donc une des quatre associations qui constituent les Global Greens. « J’ai décidé de ne pas faire le déplacement pour Harare pour des raisons de santé et les Verts Fraternels ont choisi le coprésident, Sylvio Legallant, qui habite Poudre-d’Or, pour représenter Maurice aux côtés des délégués écologistes du Mozambique, de la Zambie, de Madagascar, du Zimbabwe et du Rwanda », a indiqué le président des Verts Fraternels.
Selon Sylvio Michel, cette réunion de Harare permettra de « faire le point » sur les progrès enregistrés dans les pays de cette région du sud de l’Afrique, et ce, en vue de coordonner les activités politiques futures et, dans la foulée, développer d’autres stratégies visant à instaurer des changements démocratiques et environnementaux réels et « non cosmétiques ». « Globalement, les verts dans cette sous-région de l’Afrique rencontrent les mêmes difficultés : boycott des médias envers les petits partis politiques, accès interdit aux médias publics, surveillance policière, harcèlement politique, manque de moyens financiers, refus des autorités à reconnaître l’existence légale des partis verts, tribalisme, communautarisme-communalisme, assassinats, entre autres ».
Malgré tous ces défis, Sylvio Michel se félicite des avancées dans certains pays. « Au Rwanda, par exemple, le Dr Frank Habineza, président de la FEVA, a pu se présenter aux élections présidentielles des 3 et 4 août derniers, à côté de Paul Kagame, au pouvoir depuis 23 ans, à la recherche d’un quatrième mandat de sept ans. Et au Mozambique, le Partido Verde de Joao Masango a pu conclure un accord électoral avec le RENAMO. De même, à Madagascar, Hasi’ni Madagasikara a retrouvé sa place dans l’opposition avec laquelle il compte aller ensemble aux combats électoraux ».
Poursuivant son analyse des progrès accomplis depuis un an par les partis verts de cette région d’Afrique, le leader des Verts Fraternels se réjouit qu’au Zimbabwe, la réforme électorale déjà enclenchée devrait permettre au parti vert de participer aux prochaines élections présidentielles et législatives. « La Zambie a déjà tenu ses élections présidentielles et législatives en 2016. L’alliance du parti vert zambien avec le parti du président avait bien permis à ce parti d’obtenir la mairie de Bulawayo, seconde ville du pays, mais, depuis, la situation a évolué dans une direction contraire aux aspirations des écologistes », a-t-il toutefois regretté.

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