VIDÉOPROJECTEUR: Viewsonic fait son cinéma

Plasma, LCD et LED ont envahi nos salons depuis quelque temps déjà. Bien sûr, quelle révolution ! Pourtant, bien qu’indéniablement plus confortables que nos vieux tubes cathodiques, ils restent encore très éloignés du rendu de nos salles obscures. Une alternative existe cependant : le vidéoprojecteur. Ce qui tombe assez bien, puisque le PJD5126 3D Ready de Viewsonic a débarqué sur le marché local.
Confortablement coincé dans votre fauteuil, vous fixez le grand écran. Les lunettes 3D solidement fixées sur le nez, la main dans le paquet de pop-corn, vous oubliez tout : vos collègues de bureau, votre dernier relevé de banque et le ballet de factures qui l’accompagnent, les accrochages réguliers avec le voisin du dessus… Bref, plus rien n’a d’importance. Seuls comptent désormais les aventures des habitants de Pandora ou les paysages de la Comté, où vous croiserez un Frodon et un Gandalf plus vrais que nature. Encore un peu et vous vous croiriez presque au cinéma. Sauf que vous êtes en train de regarder tranquillement votre film sur… le mur de votre salon.
C’est vrai : les vidéoprojecteurs ne sont pas franchement nouveaux. En tout cas, historiquement parlant. Car dans la pratique, l’appareil a beaucoup, mais alors beaucoup, évolué. Au point qu’il permet aujourd’hui de rivaliser avec ses petits frères de salon, alias LCD, LED et autres écrans plasma. Avec une différence cependant, et de taille : la taille justement. Car si ce genre d’engin possède forcément une limite à ne pas dépasser, il permet malgré tout de franchir sans encombre des barrières d’affichage que l’on ne pensait pas pouvoir s’offrir de sitôt… à moins bien sûr d’être le beau-frère de Bill Gates. Désormais, l’on peut dédier au cinéma un pan de mur long de 3 mètres, sans risquer d’être aveuglés par des grains gros comme des balles de tennis. Eh oui, c’est cela, l’ère numérique.
De l’ère T-rex au hi-tech.
Malgré l’évident intérêt de ces engins, les Mauriciens – comme d’ailleurs le reste de la planète – restent encore réticents à leur technologie. Il faut dire que, pendant longtemps, les vidéoprojecteurs n’ont pas été à la portée de toutes les bourses. Mais les choses ont changé : désormais, ils peuvent rivaliser avec les autres écrans de salon, tant sur le plan technique que du prix.
Fraîchement débarqué chez nous, le DLP Projector PJD5126 3D Ready de ViewSonic (“5126” pour les intimes) illustre parfaitement cet exemple. Successeur légitime du 5123, l’appareil se prête autant à une projection individuelle qu’à la diffusion d’un film dans une salle de classe ou de conférences. Du côté de la définition, l’on peut afficher un honnête 800×600, avec des diagonales allant jusqu’à 300 pouces. Ajoutons à cela une luminosité de 2700 Lumens ANSI et un taux de contraste de 4000:1, et l’on comprendra que l’engin n’a vraiment plus rien à voir avec ses ancêtres du jurassique télévisuel. À noter enfin que du point de vue de la connectique, le PJD5126 n’a rien à envier aux technologies concurrentes. Jugez plutôt : deux D-Sub (VGA), une Composante, une Composite, une S-Vidéo, une audio 3,5 mm, une HDMI et une mini USB (pour connecter sa souris).
Rapport qualité/prix.
Si le prix du modèle de Viewsonic (Rs 15,490, TVA comprise) fait de l’appareil un des meilleurs du genre en termes de rapport qualité/prix, il est malgré tout important de rappeler toute la pertinence de l’appellation “3D ready”, qui pourrait se traduire par “prêt à fonctionner si vous me connectez à un 3D converter”. Car sans cet adaptateur, de même que les indispensables lunettes, les personnages d’Avatar resteront aussi plats que l’électroencéphalogramme de Jean-Claude Van Damne.
Il faut savoir que ce type de convertisseur est non seulement rare à Maurice mais, lorsque l’on en trouve malgré tout, leur prix n’est franchement pas donné. Au bout du compte, pour profiter de son projo 3D, il faudra donc débourser Rs 15,500 + Rs 8,000 pour l’adaptateur + Rs 5,000 pour les lunettes, soit un total d’un peu moins de Rs 30,000. Ajouté à cela, il faudra aussi compter les lampes de l’appareil, à changer toutes les 5 à 6,000 heures, dépendant que l’on soit en mode “éco” ou pas.
Résumons la situation : s’il s’agit de visionner en dessous de 50 pouces, alors mieux vaut préférer un écran plat traditionnel (LCD, LED ou plasma). Au-delà, le vidéoprojecteur s’impose comme une alternative séduisante, que ce soit pour des projections de DVD, pour des présentations ou même pour jouer sur sa console favorite. Reste le prix : sur ce point, tout dépendra de savoir si l’on veut ou non bénéficier de la 3D, cette dernière option nécessitant forcément un investissement plus conséquent. Bien que, dans les deux cas, le coût restera au final comparable aux téléviseurs 3D… la flexibilité de la taille du support visuel en plus !

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