VIOL (JUGEMENT RENVOYÉ): Les 3 Français fixés sur leur sort vendredi

Accusés de viol collectif sur une jeune femme de 22 ans, trois Français seront fixés sur leur sort le vendredi 5 octobre. Le jugement, qui devait être rendu ce matin, a été reporté. Le délit allégué se serait produit à la forêt Daruty, Petit-Raffray, le 19 mars 2011.
Dans sa déclaration, la victime alléguée avait soutenu qu’outre les trois Français, deux Mauriciens également l’auraient agressée sexuellement. Toutefois, la police n’a pu retracer ces deux derniers.
Lors du procès, a soutenu l’accusation, représentée par Me Kesri Soochit, State Counsel, les trois accusés, à savoir Patrick André Genier, Régis Fernand Van Cauteren et Lionel Richard Pierre Maisak, auraient passé la soirée en compagnie de la jeune femme, dans un restaurant à Grand-Baie, village côtier où elle habite. La jeune femme était accompagnée d’une amie réunionnaise.
Toujours selon la poursuite, qui s’est basée sur les dires d’Orélie, après le dîner dans la soirée du 19 mars 2011, les deux femmes ont quitté le restaurant. Se déplaçant à moto, elles ont pris le Chemin Vingt Pieds et étaient suivies par une voiture dans laquelle se trouvaient les Français. Le groupe serait alors entré dans un bois, où les trois accusés auraient tour à tour abusé d’elle.
Dans leur déposition à la police, les accusés, qui sont défendus par Me Rama Valayden, récusent tous les trois les allégations formulées contre eux. Ils disent qu’ils n’avaient pas passé la soirée comme l’a affirmé Orélie, d’autant plus qu’eux-mêmes étaient occupés, tout au moins les accusés Nos 1 et 3, chacun de leur côté dans leur restaurant respectif.
Le dénommé Régis Van Cauteren a, lui, soutenu qu’il avait dîné en compagnie de son ami Maisak, avec qui il a regagné le Morcellement Jhuboo vers 1 h 30. « Je suis arrivé à Maurice depuis novembre (2010). Auparavant, en janvier, j’avais eu une relation avec Orélie, à laquelle j’ai mis fin », a-t-il dit entre autres. Pour sa part, Lionel Maisak a soutenu qu’il ne pouvait être dans deux endroits à la fois. « Je sais qu’elle (Ndlr : la victime) a une vie peu stable. Elle harcelait trop Régis par ses appels téléphoniques et ce dernier a dû mettre un terme à sa relation avec elle », a expliqué l’accusé N°3 dans sa déposition.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -