VIOL SUR UNE QUINQUAGÉNAIRE : Un jeune de 27 ans écope de 14 ans de prison

Arassen Ramasawmy était poursuivi en Cour intermédiaire sous une charge de viol, contrevenant aux articles 249 (1) (A) du Code criminel. Il avait plaidé coupable. Les magistrats Raj Pentiah et Vijay Appadoo l’ont condamné hier à 14 ans de prison. Dans la nuit du 15 septembre 2012, il était entré dans la maison d’un ami à Montagne-Blanche et avait violé la mère de ce dernier, qui était alors âgée de 55 ans. Le jeune homme, alors âgé de 25 ans, avait profité du fait que la quinquagénaire était seule chez elle.
En prononçant la sentence hier, le magistrat Pentiah a fait ressortir que bien que l’accusé eut plaidé coupable et avait présenté ses excuses en Cour, il répondait d’une accusation grave dont la peine maximale est de 40 ans. La Cour lui a infligé une peine d’emprisonnement de 14 ans desquels seront déduits les 578 jours qu’il a passés en détention. La Cour a également tenu en considération le fait que le jeune avait dans le passé commis plusieurs cas de vol avec violence. Le magistrat s’est appuyé sur un jugement de la cour de Londres sur les cas de viol, le cas de Roberts and Roberts (1982) dans lequel Lord Lane avait souligné que « Rape is always a serious crime. Other than in wholly exceptional circumstances, it calls for an immediate custodial sentence. A custodial sentence is necessary for a variety of reasons. First of all to mark the gravity of the offence. Secondly to emphasise public disapproval. Thirdly to serve as a warning to others. Fourthly to punish the offender, and last, but no means least, to protect women. The length of sentence will depend on the circumstances ». Le magistrat a ainsi soutenu qu’une sentence de quatorze ans a été prononcée afin de décourager de tels actes et envoyer un signal fort dans les cas de viols.
Les faits remontent au 15 septembre 2012. Arassen Ramasawmy a passé toute son enfance à Montagne-Blanche. Quelques années de cela, il est parti vivre à Melrose mais se rendait toujours à Montagne-Blanche pour voir ses amis d’enfance. Il connaissait bien la victime, qui était la mère d’un ami. Ce jour-là, la victime  était seule chez elle quand elle a entendu le bruit d’une vitre cassée. Tout de suite après, elle devait apercevoir l’accusé dans sa chambre, ce dernier ayant allumé la lumière. Arassen Ramasawmy s’est ensuite jeté sur elle pour assouvir ses pulsions sexuelles. Dans un premier temps, il avait déclaré dans sa déposition à la police que la quinquagénaire était consentante, car elle lui avait donné rendez-vous chez elle. Par la suite, il est revenu sur sa version, plaidant coupable et indiquant à la Cour que ce jour-là il ne savait pas ce qu’il faisait, car il était sous l’influence de la drogue et a regretté par la suite ses actions.

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