VIOLATION DES RÈGLEMENTS DU FOOD ACT : Un revendeur de viande obtient le bénéfice du doute

Il était reproché à un revendeur de viande d’avoir enfreint les règlements 16 (2) (g) et 17 de la Food Act pour avoir vendu de la viande de boeuf à la place de viande de mouton. Le plaignant avait déclaré avoir voulu acheter de la viande de mouton, mais après avoir cuit le morceau acheté, il aurait eu des doutes quant à la nature de cette viande. La magistrate Meenakshi Gayan-Jaulimsing, siégeant en cour de Rose-Hill, devait relever certaines zones d’ombre dans la version du plaignant, notamment qu’il ait affirmé avoir acheté la viande dans une boutique alors que l’accusé maintenait ne pas avoir de permis pour tenir un tel commerce, mais qu’il possédait toutefois une chambre froide.
Le plaignant avait porté plainte contre le revendeur le 6 décembre 2013, déclarant qu’il voulait acheter de la viande de mouton dans sa boutique, mais qu’il avait réalisé par la suite que c’était de la viande de boeuf après avoir fait examiner un échantillon par le bureau sanitaire. L’accusé devait pour sa part indiquer qu’il achetait et stockait de la viande dans sa chambre froide pour ensuite la revendre, maintenant qu’il vendait de la viande de mouton. La magistrate Gayan-Jaulimsing devait relever certaines incohérences dans la version de l’accusé. Le chef d’accusation mentionnait que l’accusé aurait vendu cette viande qui se trouvait dans sa chambre froide alors que le plaignant avait pour sa part maintenu qu’il l’avait achetée dans sa boutique. Selon la magistrate, la version du plaignant ne concordait pas avec le chef d’accusation, apportant une certaine confusion sur le lieu du délit allégué. De plus, le plaignant n’avait pas de reçu prouvant son achat. De ce fait, la magistrate a décidé d’abandonner la charge portée contre l’accusé.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -