VIOLENCE : Une île frappée par l’atrocité

Deux meurtres sanguinaires commis sur des femmes sur fond passionnel. Asish Taukoordyal, un habitant d’Eau Coulée, a étranglé et découpé sa femme en trois morceaux à l’aide d’un grinder. Géraldine Rose, habitante d’Argy, a été mortellement agressée à l’arme blanche par son ex-petit ami. Deux cas qui viennent s’ajouter à l’agression à l’acide d’un jeune garçon de 7 ans à Plaine Verte, qui a succombé à ses blessures. Une situation qui interpelle et qui mérite que des mesures soient prises au plus vite.
Ces crimes atroces ne peuvent nous laisser insensibles. Déjà trois cas enregistrés en quelques semaines. “Les agressions de plus en plus violentes se répandent comme une épidémie. Cette propagation est quelque chose d’extrêmement alarmante. La série noire continue, malgré tous les efforts du gouvernement, des institutions internationales et des ONG”, constate Lata Ramdenee, de Soroptimist International de Rose-Hill.
Cassam Uteem, lui, condamne l’inertie et la démission de nos institutions face aux problèmes du pays : familles, écoles, églises dans toutes les communautés, politiques, dirigeants du pays et services de l’ordre, enseignants… Il considère que ce qui arrive aujourd’hui dans la société n’est que le reflet d’une île Maurice malade. Un constat que l’ancien président de la République avait fait il y a déjà deux ans.

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