VISITE DE TROIS JOURS DANS L’ÎLE : Ban Ki-moon séduit par Maurice et promet d’y revenir

En visite à Maurice entre dimanche et mardi derniers, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a salué  le rôle de Maurice dans la lutte contre le changement climatique lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre mauricien, Sir Anerood Jugnauth, après un tête-à-tête au lendemain de son arrivée marquée par une visite chez la Présidente de la République et un banquet d’État.
Il s’agit de la première visite de Ban Ki-moon à Maurice en tant que Secrétaire général de l’ONU. Il a salué le rôle joué par Maurice au sein des petits États insulaires en développement, notamment dans les domaines de l’action climatique, du développement durable et de l’économie océanique.
« Je salue chaleureusement la signature et la ratification de l’Accord de Paris sur les changements climatiques. L’île Maurice a fait partie des 15 premiers pays qui ont déposé leur instrument de ratification en même temps que la signature de l’Accord de Paris, le 22 avril, à New York », a dit en substance le chef de l’ONU.
Le visiteur de marque qui a imprégné son passage dans l’île de sa simplicité et  de son charisme naturel s’est dit impressionné par les progrès réalisés par le pays en matière de développement socio-économique et de consolidation de la démocratie.
Lors de son séjour mauricien, Ban Ki-moon a aussi participé à une réunion du Conseil international sur l’arbitrage commercial et a prononcé un discours à l’Université de Maurice, avant de boucler son périple par une visite de deux sites inscrits sur la liste du Patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), l’Aapravasi Ghat, lieu d’arrivée des premiers immigrants indiens, et la montagne du Morne, refuge utilisé par les esclaves en fuite.
Avant de repartir pour Madagascar à bord du jet privé des Nations unies, le secrétaire général de l’ONU, au sortir d’un déjeuner avec Xavier-Luc Duval, a confié à la télévision nationale qu’il reviendrait dans notre pays lorsqu’il aura délaissé ses hautes fonctions actuelles.

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