VOLLEY-BALL – CHAMPIONNATS NATIONAUX: Azur SC enchaîne une 2e victoire sans briller

Le premier match de première division féminine mettait aux prises le club des Villesoeurs, Azur SC (championne de Maurice en titre) à celle de la Ville Lumière, le Curepipe Starlight SC hier au gymnase Pandit Sahadeo (15h30). La victoire est revenue aux coéquipières de Nathalie Létendrie en trois manches mais les Azuréennes n’ont pas été flamboyantes contrairement à leurs premières sorties. On se souvient que lors de la première journée, elles n’avaient fait qu’une bouchée de Goodlands Youngstars SC sur le score de 25-13, 25-20 et 25-22, et ce, avec la manière. « Nous avions maîtrisé cette partie de bout en bout. Les filles étaient clairement au-dessus du lot », a fait ressortir le coach Guito Lepoigneur, qui revient lui sur le banc en remplacement de Kevin Singapermal.
À noter que pour ce match, l’équipe d’Azur était composée de Nathalie Létendrie (capitaine), Tanya Palmyre (libéro), Odile Cauvelet, Priscilla Kelly, Elsa Lepoigneur, Angélique Ramdoss, Janique Louis et les soeurs Latour (Joanne et Lucy). Stéphanie Duval, une des pièces maîtresses de l’équipe n’avait pas été en mesure de faire le déplacement tandis que le libéro titulaire Rachel Christine est actuellement au Congo Brazzaville pour prendre part à la compétition de beach-volley. Sans compter l’indisponibilité de la passeuse Caroline Lepoigneur, qui s’est fait opérer du genou et qui ne demeure toujours pas apte à reprendre la compétition. Joanita Latour, quant à elle, entamera des études bientôt à La Réunion, et elle  évoluera également au sein d’une formation réunionnaise.
Du côté du CSSC, Deepak Sowaruth avait lui décidé de faire confiance à Katriona Mootien, Chloé Hack, Estaiffi Retournée, Doucheka Lafortune, Wendy Antoine, Anaïs Sadien, Franceska Bell, Jenna Rima, Angélique Kelly, Mary-Jane Brasse, Jouanita Jolicoeur et Dominique Seeyave. Le premier set allait facilement être remporté par le tenant du titre 25-21. C’est après que les choses allaient se corser. « Nous avons commencé à baisser en intensité et nous avons commis beaucoup trop de fautes directes. Il y avait trop de déchet dans le jeu et les Curepipiennes ont alors commencé à y croire », a affirmé la capitaine azuréeenne. En effet, le score était de 24 partout lors du deuxième set mais Azur, plus expérimentée, s’est imposé 26-24.
Idem dans le troisième set (26-24) malgré la débauche d’énergie des jeunes volleyeuses curepipiennes qui ont failli remporter un set sous l’impulsion d’Anaïs Sadien et de Katriona Mootien qui ont eu le mérite de faire douter les champions. Mais comme lors du deuxième set, l’équipe des Villesoeurs s’est reprise au bon moment. « Il ne faut pas que cela se reproduise. Nous avons gagné certes mais nous avons fait un mauvais match. Nous n’étions pas dans notre assiette et nous avons souvent manqué de lucidité dans le dernier geste. Cela aurait pu mal se passer pour nous face à cette jeune équipe du CSSC mais heureusement, nous avons réagi au meilleur moment », explique Nathalie Létendrie qui soutient que l’équipe a drôlement changé contrairement à l’année dernière. « Nous devons faire avec les moyens du bord. Pour l’instant, c’est pas trop mal avec déjà deux victoires en deux sorties. Il faudra maintenant poursuivre sur cette  lancée ».
En effet, Azur devra montrer un visage beaucoup plus conquérant lors de son troisième match puisque l’adversaire sera ni plus ni moins que le Tranquebar Black Rangers, qui reste toutefois sur une défaite enregistrée contre Goodlands vendredi. Du côté masculin nous attendions avec impatience la sortie du Port-Louis Red Star (vainqueur du tournoi des non-présélectionnés en juillet dernier), emmené par le pointu Linley Fareedun (médaillé d’or aux JIOI de 2003). Mais la formation de la Capitale l’a emporté sur tapis vert contre l’AS Jeunesse Chebel, qui compte en son sein un certain Guy Valentin (pas présent pour l’occasion). En effet, ils n’étaient que 6 joueurs à avoir fait le déplacement. Week-End tient toutefois à souligner que ce n’est pas la première fois que ce cas de figure survient au gymnase Pandit Sahadeo.
L’Association mauricienne de Volley-Ball (AMVB) devrait revoir sa copie et prendre des sanctions contre de tels agissements. C’est un manque cruel de professionalisme d’autant que cette discipline sportive est coutumier du genre.

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