Youth Employment Programme : Harrish Bheemul de Train to Gain arrêté pour fraude par l’ICAC

L’Independent Commission against Corruption (ICAC) a procédé jeudi matin à l’arrestation de Harrish Bheemul, de Train To Gain Co Ltd, dans le cadre de l’enquête sur les cas de fraudes avérés au niveau du Youth Employment Programme (YEP). En effet, la commission anti-corruption a initié cette enquête sur la base d’informations fournies par le ministère du Travail concernant une présumée infraction commise par Train To Gain Co Ltd au niveau du YEP. Cette société d’Harrish Bheemul aurait soumis des réclamations, fausses et falsifiées, à l’Human Resource Development Council (HRDC) sur 66 stagiaires afin de bénéficier des indemnités remboursées par l’État. Ce faisant, cette compagnie avait obtenu illégalement une somme de Rs 556 384.

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Harrish Bheemul aurait utilisé frauduleusement les stagiaires dans le cadre du YEP et aurait demandé le remboursement illégal de ses allocations. L’enquête de l’ICAC aurait aussi démontré que Train To Gain Co Ltd avait soumis à l’HRDC des réclamations fausses et contrefaites, et avait bénéficié d’une somme de Rs 107 427 entre 2013 à 2015 au nom des stagiaires.

Ce dossier est très suivi par l’opposition parlementaire, notamment par le député du MMM Veda Baloomoody, qui s’était intéressé au déroulement de cette enquête de l’ICAC avec des interpellations parlementaires adressées à la ministre de l’Education début avril. En effet, plusieurs millions de roupies des fonds de l’État ont été frauduleusement encaissées par des entreprises au nom de ce programme d’emploi pour les jeunes. Cette affaire a éclaté en janvier dernier après que plusieurs plaintes aient été formulées à l’attention de la commission anti-corruption.

L’enquête des hommes de Navin Beekarry consiste à éplucher les anomalies alléguées dans le paiement des allocations aux entreprises par le HRDC, qui a une enveloppe de Rs 125 millions à 250 millions pour embaucher les jeunes chômeurs et, ainsi, contribuer à réduire le taux de chômage. De ce fait, une entreprise peut retenir les services de ces jeunes et les salaires sont financés à hauteur de 50% par le HRDC. À la fin du contrat d’un an, l’employeur a alors le choix d’employer le jeune sur une base permanente ou le remercier.
Sauf que l’ICAC s’est retrouvée depuis 2013, soit depuis le lancement de ce programme sous l’ère travailliste, avec plusieurs dénonciations de réclamations fictives de la part de certains employeurs. Sur les 250 bénéficiaires, selon la liste officielle de l’HRDC, 150 n’avaient jamais touché le moindre sous ce programme géré par le ministère de l’Education. La somme détournée des fonds publics était alors estimée à Rs 5 millions.

Plusieurs chefs d’entreprises avaient été interpellés “Under Warning” pour des explications. Un Prima Facie a été établi par l’ICAC contre Harrish Bheemul, directeur de Train to Gain Co Ltd, pour blanchiment d’argent, en violation des articles 3 (1) et 8 de la FIAMLA 2002 et de l’article 44 de l’IGCA. Il a été inculpé jeudi matin et était attendu à la cour de Rose-Hill.

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