ZOOM : Capitaines exemplaires

Ils ont tous deux le même profile : battants dans l’âme et comptant une longévité inégalée dans les épreuves de lancers aux Jeux des îles parmi tous ceux et celles qui ont été sélectionnés. Nicholas Li Yun Fong n’a jamais raté une seule fois son rendez-vous depuis les Jeux de 2003 (Maurice) avec la médaille d’or au lancer du marteau. Remplaçant en 1998 (Réunion), il s’est affirmé par la suite comme un élément de valeur tant au plan régional que continental.
À 33 ans, le recordman de la discipline (63,64 m) n’a pas encore dit son dernier mot. Dans la zone, c’est lui la référence. Il l’a maintes fois prouvé en repartant avec la médaille d’or autour du cou en 2003, 2007 (Tana), 2011 (Mahé) et sauf imprévu, dans quelques semaines à La Réunion.
« C’est mon objectif et j’espère bien revenir avec cette nouvelle médaille d’or », clame-t-il pour ses cinquièmes JIOI d’affilée. « C’est aussi la première fois qu’on fait de moi le capitaine de l’équipe masculine. Mon mot d’ordre ? Allez Maurice ! Et ramenons à la maison un maximum de médailles d’or ».
Idem pour Bernadette Ravina (née Perrine), qui aborde elle ses sixièmes Jeux à… 40 ans. Elle nous avait pourtant annoncé qu’elle prendrait sa retraite après Mahé, voulant boucler la boucle là où sa carrière avait débuté avec le bronze en 1993 au lancer du javelot.
Mais la recordwoman de l’épreuve a finalement décidé de prolonger. Au javelot, mais encore au poids où elle s’est reconvertie avec succès. Elle y détient d’ailleurs la marque nationale située à 13,79 m depuis le 10 août 1997 (Réduit), un an avant les Jeux réunionnais de 1998. Elle y décrochait l’or au javelot et l’argent au poids, puis l’or en 2003 (javelot) et l’argent (javelot) et le bronze (poids) à Mahé en 2011.
Compétitrice aguerrie, Bernadette Ravina a représenté le pays avec honneur au plus haut niveau aux Jeux de la Francophonie et championnats d’Afrique. Elle compte bien se servir de ses atouts pour enrichir sa collection de médailles « aux poids, disque et javelot » à La Réunion. « Après, j’arrêterai pour de bon ». Attendons voir…

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