ASSEMBLÉE NATIONALE | Fait du jour : Un km de Metro à Rs 1 milliard en prélude au budget du 11 juin

Rs 3 milliards allouées aux administrateurs de MK jusqu’ici avec le député Juman s’interrogeant sur les Rs 100 millions de Fees

- Publicité -

Le DPM Obeegadoo, croyant encore à la barre des deux millions de touristes, s’évertue à faire l’apologie de l’accord MTPA/Liverpool de Rs 400 M

En prélude à la présentation du budget le vendredi 11 juin, la tranche du Question Time d’hier à l’Assemblée nationale a permis de constater que le kilomètre de Metro Express avec l’extension de Rose-Hill à Réduit coûtera au bas mot Rs 1 milliard. Un autre chiffre qui devra retenir l’attention demeure le fait que la compagnie d’aviation nationale, Air Mauritius, sous administration volontaire, aura déjà bénéficié d’injection de fonds publics d’un montant de Rs 3 milliards en termes de garantie à IATA pour le système de billetterie d’avion et de salaires sous forme de Wage Assistance Scheme en vue d’assurer les gages et salaires du personnel. Par ailleurs, le Deputy Prime Minister et ministre du Tourisme, Steven Obeegadoo, a dû s’engager dans un exercice d’équilibriste sur la question du Sponsoring Agreement de Rs 400 millions entre la Mauritius Tourism Authority et le Liverpool Football Club au moment où le secteur du tourisme est à l’arrêt total en raison de la pandémie de COVID-19. ll a tenu à rassurer le député du MMM, Franco Quirin qu’il garde un esprit sur la résiliation de ce contrat avec le Premier ministre, Pravind Jugnauth, en première ligne lors de la signature en juin de l’année dernière. D’autre part, la séance d’hier a vu les conclusions des débats sur des amendements à la Local Government Act validant le renvoi des élections municipales en raison de la pandémie de Covid-19. Par ailleurs, avec la levée de la suspension à partir de la prochaine séance, les trois Senior Members de l’opposition, Paul Bérenger, leader du MMM, Rajesh Bhagwan et Arvin Boolell, chef de file du parti Travailliste, devront reprendre leurs places respectives au sein de l’hémicycle pur le Budget Speech du vendredi 11 juin.

À une interpellation de Reza Uteem sur l’extension du projet de Metro Express de Rose-Hill à Réduit, le ministre Alan Ganoo a précisé les coûts à Rs 4.5 milliards. Ce qui a amené le député du MMM à déduire que cela coûtera plus de Rs 1 milliard par kilomètre. Le ministre a toutefois justifié ce projet, s’appesantissant sur le fait qu’un comité a évalué la viabilité des différents aspects avec un potentiel de 15 000 passagers par jour. Avec les travaux préliminaires sur le trajet, il ne fait pas de doute que cette extension du Metro Express de Rose-Hill à Réduit, devant entrer en opération en 2023 figurera en bonne place dans le discours du budget.

Alan Ganoo a rappelé que la première phase du Metro-Express reliant Port-Louis à Rose-Hill est opérationnelle depuis le 10 janvier 2020 alors que les travaux entre Rose-Hill et Quatre-Bornes sont complétés à 90% et que l’on procède actuellement à des tests sur le réseau. Il a également rappelé que, comme annoncé par le Premier ministre, Pravind Jugnauth, récemment, des études sont en cours, concernant l’extension du réseau vers d’autres régions.

Dans ce contexte, Ebène a été identifié comme un centre névralgique et il est prévu que le réseau du métro desserve cette région. Et ce, particulièrement avec les développements prévus sur cinq ans, qui apporteront quelque 50 000 travailleurs supplémentaires, représentant 10% de la masse salariale du pays. Ebène est également devenue une région très prisée pour les affaires, que ce soit de la part du privé ou du public. De plus, il y a des institutions tertiaires dans cette région, attirant quelque 10 000 étudiants, selon les statistiques de la Tertiary Education Commission.

Prenant tout ceci en considération, a-t-il ajouté, le gouvernement a décidé de considérer l’extension du métro jusqu’à Réduit, en passant par Ebène, comme une priorité. Dans ce contexte, il y aura des travaux sur 3.4 km, incluant un viaduc de 548 m de long reliant les infrastructures actuelles à la gare de Rose-Hill, jusqu’au collège Ebène SSS. Des railway bridges à Réduit, nécessitant des considérations techniques spéciales, en raison de la proximité d’une power generation unit et de la topographie complexe dans cette région. L’ancien pont du chemin de fer sera également préservé.

Un autre pont long de 100m à Rivière Sèche fait également partie du projet. D’autres infrastructures pour connecter la station d’Ebène et la cybercité sont aussi prévues. Il y aura trois stations au total sur cette extension de Rose-Hill à Réduit. Elles seront dotées du même système de contrôle que les autres stations. Cette extension nécessitera un investissement de Rs 4,6 milliards. Un comité comprenant différentes autorités a validé ce projet.

Ces travaux seront inclus dans le contrat actuel de Larsen and Toubro, selon les mêmes conditions. Le design et les études pour ce projet sont déjà en cours de réalisation et il est estimé qu’il sera complété en 2023. Le ministre Ganoo a également précisé que le gouvernement utilisera les fonds de la ligne de crédits de l’Inde pour financer ce projet.

Uteem : Le ministre vient nous informer que pour 3,4 km de rails on va payer plus de Rs 4,5 milliards, soit plus de Rs 1 milliard par kilomètre. Le ministre peut-il nous dire si c’est value for money ou s’il a cherché d’autres routes possibles, peut-être en passant par Quatre-Bornes, qui auraient pu coûter moins cher ?

Ganoo : Comme je l’ai dit, il y a eu un comité comprenant des représentants de différentes autorités, incluant le State Law Office, qui a travaillé sur la question et il a été décidé qu’avec le présent projet, il y a value for money. C’est pour cela que le gouvernement a décidé d’aller de l’avant. Il  a cité le chiffre de Rs 1 milliard par km, je suppose que ce n’est pas la première fois que quelqu’un en parle dans cette Assemblée. D’autres ministres ont aussi fait ressortir que le métro coûte Rs 1 milliard par km.

Assirvaden : Le ministre a confirmé il y a quelque temps à la Chambre que le métro actuellement en opération roule à perte. Le ministre trouve-t-il normal d’investir Rs 4,5 milliards du line of credit de l’Inde pour ce projet ? Déjà qu’avec la pandémie nous n’avons aucune vision sur l’avenir. Trouve-t-il normal d’investir Rs 5 milliards dans un tel projet ? N’est-il pas temps d’avoir un peu de clarté, pour pouvoir aviser ?

Ganoo : Je n’ai jamais dit dans le passé que le métro roulait à perte. À ce stade nous sommes en opération partielle. Il faut attendre la fin des travaux pour pouvoir faire les évaluations appropriées. Nous nous attendons à avoir 15 000 passagers additionnels quotidiennement avec cette nouvelle extension.

Dhunnoo : Le ministre peut-il nous dire quel était le coût du projet de métro proposé par le gouvernement travailliste ?

Ganoo : Les chiffres ont été rendus publics par le passé. Autant que je m’en souvienne, c’était à hauteur de Rs 37 milliards.

Uteem : Le gouvernement a dit que le Metro Express était un fixed project, soit de Port-Louis à Rose-Hill, de Rose-Hill à Quatre-Bornes et de Quatre-Bornes à Curepipe. Le ministre peut-il nous dire si cette extension également relève d’un fixed fee agreement et qu’il n’y aura pas de coûts supplémentaires ?

Ganoo : Il s’agit d’un fixed contract. Comme je l’ai dit, il y a un comité pour travailler dessus et nous avons longuement discuté si cela représente value for money, tous les facteurs ont été pris en considération avant d’aller de l’avant avec ce projet. Pour nous, c’est un projet viable qui permettra d’avoir 15 000 passagers additionnels par jour.

Toujours en ce qui concerne l’utilisation des fonds publics au bénéficie des compagnies d’Etat, le ministre des Finances, Renganaden Padayachy, a confirmé une injection de Rs 3 milliards dans Air Mauritius sous administration volontaire et sa filiale d’Airmate.

Dans sa réponse liminaire, Renganaden Padayachy avance qu’en raison des restrictions de voyage imposées dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19, « les revenus de la compagnie ont considérablement baissé par rapport à ses coûts de fonctionnement ». Raison pour laquelle les administrateurs de la compagnie nationale ont fait une demande de Wage Assistance Scheme. Ainsi, de mars 2020 à ce jour, Air Mauritius a déjà obtenu une assistance financière de l’Etat de l’ordre de Rs 387,8 millions, contre Rs 170 millions pour Airmates Ltd. Soit un montant total de Rs 557,8 millions.

Le Grand Argentier ajoute que ces assistances financières sont similaires à celles accordées aux autres secteurs économiques. En juillet 2020, afin de fournir une garantie à l’Association internationale du transport aérien (IATA), le gouvernement avait dû injecter un montant maximum de USD 47,5 millions,  afin qu’Air Mauritius « puisse rester dans les systèmes de compensation » de l’IATA.

Par ailleurs, afin de fournir une capacité additionnelle de fret aérien et, ce faisant, soutenir les secteurs de l’importation et de l’exportation, un soutien financier de Rs 14,3 millions a été fourni à MK « pour opérer cinq vols ad hoc sur Paris » en septembre 2020.

Le ministre des Finances avance en outre qu’en mai dernier, un montant de Rs 300 millions a été avancé aux administrateurs de la compagnie nationale pour leur permettre de faire face « à des besoins de trésorerie ». Après avoir précisé que le soutien total à Air Mauritius et Airmates atteint les Rs 3 milliards, il rappelle que la compagnie d’aviation nationale a été placée sous administration volontaire le 22 avril de l’année dernière avec, pour objectif, de « sauver la compagnie ». Et de faire ressortir que sous l’Insolvency Act, le gouvernement « ne peut intervenir dans les fonctions des administrateurs ».

Reza Uteem a alors cité un extrait d’une intervention du ministre des Finances de l’année dernière et a demandé à ce dernier si la somme de Rs 9 milliards qui avait alors été votée avait été injectée dans la compagnie aérienne. Ce à quoi le ministre a répondu que cette somme sera mise à la disposition de MK « lorsque la demande sera faite ». Ajoutant : « Jusqu’à ce jour, nous avons déboursé Rs 3 milliards. En fonction des conclusions des administrateurs, nous prendrons les directives qu’il faut prendre. »

Le député Uteem s’est intéressé au calendrier de travail des administrateurs , notamment la soumission des conclusions sur l’avenir de la compagnie aérienne nationale et en particulier la garantie qu’il n’y aura pas de licenciement, « sachant que l’État y injecte de grosses sommes d’argent ».

Rappelant que le gouvernement « ne peut imposer de règles aux administrateurs », Renganaden Padayachy soutient toutefois que ces derniers soumettront leurs conclusions « dans les semaines à venir ». Par rapport au budget 2020/21, « nous avons approvisionné Rs 9 milliards pour soutenir notre avionneur national », dit encore le ministre.

Aadil Ameer Meea a ensuite voulu savoir si l’argent de l’État offert à MK « est perçu comme un prêt ou une augmentation en “share capital” », soit une augmentation des parts du gouvernement dans la compagnie nationale. Et le ministre Padayachy de répondre qu’il s’agit de « supports », lesquels peuvent prendre « différentes formes ». Le ministre des Finances dira aussi ne pas disposer des informations ayant trait à la somme de Rs 100 millions empochée par les administrateurs de MK. Cette interpellation supplémentaire émanait du député Eshan Juman.

De son côté, le Deputy Prime Minister et ministre du Tourisme, Steven Obeegadoo, répondant au député Franco Quirin au sujet de l’accord entre la Mauritius Tourism Promotion Authority (MTPA) et le Liverpool Football Club, a affirmé qu’un premier paiement £ 1.4 million, soit environ Rs 76,5 millions, a été versé au Liverpool Football Club and Athletic Ground Ltd le 20 juillet 2020. Il a ajouté que malgré le Covid-19, les événements sportifs continuent à être relayés par les médias et cela est bénéfique pour le pays car des millions des fans suivent cette équipe.

Croyant encore en l’objectif de deux millions de touristes par an à l’avenir, le DPM devait inviter  des propositions de l’opposition “from a cost benefit perspective” dans le cadre de la Covid-19. Le but est de s’assurer que les fonds publics soient utilisés judicieusement. Le DPM ajoute  qu’il y a des avantages avérés à travers cet accord.

« Nous gardons l’esprit ouvert et si besoin est, nous allons revoir cet accord », a conclu Steven Obeegadoo devant la demande de résiliation du contrat formulé par le député du MMM.

PMQT | Drogue Le PM: « Des gens intègres pour combattre le trafic de drogue »

À une interpellation du député Reza Uteem sur le rapport de la commission d’enquête sur la drogue, le Premier ministre, Pravind Jugnauth, a déclaré qu’il y a eu 15 arrestations à ce jour, suivant des enquêtes menées par différentes autorités. Acculé sur la question des avocats cités dans le rapport, il a indiqué qu’une en particulier a eu gain de cause pour sa demande de révision judiciaire et précisé que dans les rangs de l’opposition également, certains « se précipitent pour défendre les trafiquants. »

Le Premier ministre, Pravind Jugnauth fait comprendre suite à la PQ de Reza Uteem que le 6 août 2018, un comité interministériel a été mis sur pied sous sa présidence, de même qu’une Task Force, présidée par le directeur de l’Independent Commission Against Corruption (ICAC), pour travailler sur la question. À ce jour, cinq Progress Reports ont été soumis et la Task Force s’est réunie en 12 occasions, la dernière en date étant le 26 janvier 2021.

Un autre comité, présidé par le Secretary to Cabinet, a aussi été institué pour se pencher sur les aspects légaux, institutionnels et administratifs. Le National Drug Secretariat (NDS) a, par la suite, pris la relève et assuré la coordination de toutes les affaires liées à la drogue, en lien avec les différents partenaires. Ainsi, le NDS a passé en revue les 460 recommandations de la commission et les a ramenées à 390. Celles-ci ont été placées sous la responsabilité des différents ministères et départements, à part ceux pris en charge par la Task Force.

À février 2021, 204 des 390 recommandations ont été mises en application. Des actions ont été initiées pour 62 autres, tandis que les 53 restantes nécessiteront des amendements à la loi. Le NDS a également mis en place des sous-comités en partenariat avec des organisations non-gouvernementales. Il y a le Drug Preventive Committee, le Harm Reduction Committee, le Treatment and Rehabilitation Committee et le Supply Reduction Committee.

En ce qui concerne les investigations, l’ICAC en a mené 53 à ce jour et 35 ont été complétées, menant à 15 arrestations. La police a mené 65 enquêtes, dont deux complétées et cinq référées au Directeur des Poursuites Publiques. La MRA a initié 75 investigations dont 32 « without yield » et 45 « with yield ». La Financial Intelligence Unit se retrouve avec 71 enquêtes, dont 66 complétées. L’Integrity Reporting Services Agency a démarré une enquête sur tous les noms mentionnés dans le rapport.

Uteem : La récente saisie de drogue dans le port confirme les voies d’accès de la drogue. Le rapport avait recommandé de donner davantage  de moyens à la National Coast Guard, dont des drones. Pourquoi cette mesure n’a pas été appliquée ?

Le PM : Au fil des années, nous n’avons pas cessé d’augmenter le budget des unités spécialisées. Que ce soit celui de l’ADSU ou de la NCG. Je n’ai pas la liste complète de tous les équipements achetés, mais je peux dire que nous mettons tout en œuvre pour combattre le trafic de drogue.

Uteem : Le Premier ministre a mentionné une série d’arrestations. Peut-on savoir si les avocats cités dans le rapport ont aussi été interrogés ? Y a-t-il a eu des arrestations ou sont-ils trop proches de votre parti ?

Le PM : Je dois dire que je suis très déçu par certaines parties de cette question. Il parle d’avocats dans mon parti, mais je ne suis pas supposé donner des détails car je n’ai pas les informations sur les enquêtes en cours. Mais je suis au courant de ce qui a été rendu public, concernant un avocat qui a réclamé une révision judiciaire sur certaines parties du rapport.

J’ai lu le jugement et on a donné raison à la demande qui a été faite, en partie, pour dire que c’était injuste, que ce n’était pas exact de parvenir à une certaine conclusion. L’honorable membre connaît sans doute cette affaire, ainsi que le jugement. Il ne devrait pas faire de telles remarques que je considère inappropriées. Je parle en particulier pour ce cas. Il y en a d’autres qui sont en cours. Il me semble qu’il y en a 11 autres, attendant le jugement. Venant d’un avocat, je crois que ces commentaires sont inappropriés.

Uteem : D’un avocat à un autre, quand le Premier ministre dit qu’il a lu le jugement, il doit sûrement avoir pris connaissance de ce qu’a dit le chef juge, soit que le rapport était correct et que la police doit enquêter sur le lien entre l’avocat en question et les nombreux prisonniers à qui elle a rendu visite, ainsi que sur le nombre d’appels téléphoniques qu’elle a reçus. Cela s’applique aussi à tous les autres avocats ayant des liens avec des trafiquants envoyés en prison. Le Premier ministre ne peut-il pas demander au commissaire de police d’enquêter car s’il y a des connivences entre des avocats à l’extérieur et des trafiquants à l’intérieur des prisons, le combat contre la drogue serait vain.

Le PM : Sérieusement, au moins de notre côté, nous savons qui se préoccupe du trafic de drogue. Vous avez vous-même mentionné un cas plus tôt. Comment aurait-on pu procéder à cette saisie si nous n’avions pas la volonté politique de traquer ces trafiquants ? Nous avons pu saisir des quantités record de drogue. Et par la suite, qui se rue pour les défendre ? Contrairement à vous, je ne vais pas mentionner les noms, mais dans l’opposition également il y a des gens qui sont associés. Vous ne voyez pas cela ?

Dhunnoo : Vous avez mentionné que sur les différentes investigations, deux ont été complétées. Cela remonte à quand ?

Le PM : Je ne peux avoir des informations des “investigative bodies”. Dans ma réponse, j’ai dit que deux enquêtes ont été complétées et je suppose qu’elles ont été référées au DPP. Ce sera à lui de décider de la suite.

Meea : Le Premier ministre a cité un certain nombre d’investigations et d’arrestations. Peut-on savoir si elles ont un lien avec des activités de “gambling”, particulièrement les courses hippiques ?

PM : L’honorable membre me demande-t-il d’interférer dans les enquêtes et de chercher quelles sont les preuves pour informer la Chambre par la suite ? Ce n’est pas mon rôle. Les “investigative authorities” vont mener leurs enquêtes, chercher les preuves et déterminer s’il y a des liens avec le “gambling” ou les courses hippiques. Ce n’est qu’une fois les enquêtes terminées que nous pourrons avoir des informations.

Lobine : L’une des principales recommandations du rapport est la mise sur pied d’une National Drug Commission. Le gouvernement ira-t-il de l’avant avec cette recommandation pour combattre le trafic de drogue ?

Le PM : Je ne sais si l’honorable membre veut dire qu’il n’y a pas d’actions entreprises par rapport au trafic de drogue, mais si on veut améliorer le système, il faut faire très attention. Par exemple, le démantèlement de certaines unités et leur remplacement par une autre n’est pas une solution en elle-même. Le plus important est d’avoir des personnes intègres, déterminées à combattre le trafic de drogue. On a vu, malheureusement, qu’il y a des brebis galeuses. La lutte doit être sans relâche. Il nous faut plus d’équipements, plus de formation et surtout, une sélection de personnes intègres pour avoir de meilleurs résultats.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -