ASSEMBLÉE NATIONALE – Le GM à la rescousse de Metro Express Ltd

Metro Express Limited (MEL) nécessite encore une injection de capitaux du gouvernement pour soutenir ses opérations. Les finances de la compagnie sont loin d’être au beau fixe, les prévisions indiquant qu’elle ne sera financièrement soutenable qu’après la fin de la phase deux. C’est ce qu’a déclaré le ministre du Transport du Métro, Alan Ganoo.

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Alors qu’un prêt de Rs 500 millions a été mis à la disposition de MEL pour assurer les opérations, Rs 100 millions sont maintenant nécessaires pour absorber les coûts additionnels. L’interruption des opérations durant deux mois a eu un effet négatif sur ses finances. L’une des modalités de cet accord consiste en le remboursement dans une durée de dix ans avec une période de grâce de trois ans.

Les Rs 100 millions se révèlent nécessaires en raison des répercussions de COVID-19 pour l’année financière 2020/2021. Rs 180 millions ont déjà été déboursés à ce jour et Rs 220 millions seront déboursés pour l’année financière 2019/2020. Ces fonds seront nécessaires pour le paiement des salaires, l’assurance, les frais d’électricité, les Feeder Buses, les contrats d’entretiens des trains, l’achat des ME Cards, le nettoyage des bureaux, la publicité, entre autres.  Le ministre a voulu rassurer que la somme additionnelle nécessaire pour opérer MEL n’a aucun lien avec les Rs 18 milliards pour la réalisation du projet. Par ailleurs, il avance que le moment est prématuré pour parler de « cost overrun ».

Le Business Model de Metro Express prévoit que la compagnie soit financièrement soutenable après la fin de la phase II, soit en 2022/2023. Selon lui, Metro Express nécessite du « soutien financier » dans les phases initiales de son opération. Avant le démarrage des opérations commerciales, MEL avait décaissé des fonds pour payer les salaires et la formation pour que la compagnie débute ses opérations. Les frais d’électricité ont dû être payés lors des essais des trains. MEL revoit actuellement son Business Model, notamment la Staffing Structure et compte exploiter davantage la technologie.

La deuxième phase du projet, soit de Curepipe à Quatre-Bornes, se présente comme étant complexe. Le gouvernement se voit dans l’obligation d’acquérir 16 portions de terre à Saint-Jean et 23 terrains de Saint-Jean à Phoenix. De Curepipe à Vacoas, 39 terrains devront être pris. S’agissant de la fin des travaux de Rose-Hill à Quatre-Bornes, la date de 2021 est proposée avec la phase de Rose-Hill à Curepipe devant se terminer en 2022.

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