ASSISES — Drogue : Un Britannique condamné à 20 ans de prison

John Robert Wenden, un ressortissant britannique marié à une Mauricienne, a été condamné hier à 20 ans de prison par le juge Benjamin Marie-Joseph aux Assises. John Robert Wenden avait été arrêté en 2016 après s’être plaint de douleurs à l’estomac à l’aéroport.

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À son arrivée à l’hôpital, il devait alors purger 115 boulettes contenant du hashish. En prononçant sa sentence, le juge Benjamin Marie-Joseph est revenu sur la gravité du crime et sur la prolifération de drogue dans le pays du fait d’étrangers.

Le Britannique, qui a retenu les services de Me Rama Valayden, avait plaidé coupable des faits reprochés. La drogue, dont la valeur était estimée à Rs 1 057 860, avait été récupérée dans l’estomac de John Robert Wenden, qui logeait à Flic-en-Flac, par le personnel de la division métropolitaine de l’ADSU. Des membres de la brigade antidrogue s’étaient en effet rendus à la Clinique Occident, où se trouvait John Robert Wenden.

Ce directeur de construction souffrait alors d’atroces douleurs, une radiographie relevant alors que des corps étrangers se trouvaient dans son estomac. Questionné, il devait finir par avouer aux enquêteurs de la brigade antidrogue qu’il avait ingurgité une grosse quantité de haschisch avant son arrivée dans l’île, soit le 11 juin 2016, et qu’il était parvenu à échapper à la vigilance des douaniers et des policiers de l’aéroport. À la suite d’une intervention chirurgicale, 107 boulettes de haschisch avaient été récupérées. Cinq jours plus tard, alors qu’il était toujours en observation, l’accusé avait restitué huit autres boulettes de drogue.

Le juge Benjamin Marie-Joseph est revenu sur la gravité du délit, qui plus est commis par une personne mariée à une Mauricienne. « They cannot in the particular circumstances of the present case outweigh significantly the aggravating circumstances calling for a measure of severity in the punishment to be meted out to him. In that respect, it is appropriate to observe that the accused case is far from being that of a courier living in poverty who naively allowed himself to be lured by the prospect of a monetary reward that would alleviate his situation. On the contrary, in his own version, he is an educated man engaged in gainful occupations who had travelled to Mauritius and married a Mauritian. He was therefore well placed to understand what he was doing and be aware of the consequences of his act in the event he is caught », a conclu le juge.

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