CCID – Document du bureau du DPP : Neuf heures d’interrogatoire pour Raj Dayal

L’ex-ministre;  » Monn donn prezidan Larepiblik enn deadline pou azir parski pena case kont mwa»

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Raj Dayal a passé neuf heures dans les locaux du Central CID vendredi, où il a été interrogé sur la provenance d’un document confidentiel émanant du bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP) et intitulé “conspiracy” (OB 277/16 CCID), qu’il avait distribué aux membres de la presse l’année dernière et qui prouverait, selon lui, qu’il y aurait eu des « manquements » au niveau de l’enquête de l’ICAC dans l’affaire “Bal Kouler”. Alors que les enquêteurs insistaient pour savoir qui lui avait remis ces documents, l’ancien commissaire de police est resté évasif, soutenant que le papier ne pouvait provenir que de trois sources, à savoir la police, le bureau du DPP ou l’ICAC. « Al fer lanket pou kone », a répondu Raj Dayal.

Ce dernier dit ignorer qui lui avait remis cette enveloppe ayant été déposée au bureau de son avocat, Me Ravi Rutnah. L’ancien ministre de l’Environnement, qui a écrit de sa main son “statement”, a donné des détails qui constitueraient, selon lui, un complot pour le nuire dans l’affaire “Bal Kouler”. « Ena enn komplo orkestre par bann mafia dan sa zafer-la. »
Même si le CCID lui a fait comprendre qu’il a été convoqué pour des explications sur la lettre ayant fuité, Raj Dayal a tenu à revenir sur l’affaire de gratification dont il fait l’objet, lors d’un procès devant la Cour intermédiaire. « DPP bizin anket lor Patrick Soobany. Zamai monn deman kas », a-t-il déclaré à l’équipe de l’ACP Manaram, qui remplace l’ACP Reekoye, actuellement en congé. Selon nos renseignements, l’ex-commissaire de police a remis certains documents au CCID sans révéler leur origine. Outre sa déposition écrite, il a aussi donné à la police une copie typée, « pou pena oken erer ».

À sa sortie du CCID, vers 17h45 hier, Raj Dayal a dit souhaiter qu’après sa déposition, « les institutions fonctionneront comme il se doit ». Et d’ajouter : « Monn dir prezidan Larepiblik bizin azir. Monn donn li enn deadline pou azir parski pena case kont mwa. Bann alegasyon-la li fos. » Il affirme que basé sur sa version des faits donnée au CCID ces deux derniers jours, « le DPP doit tout faire pour savoir où se cachent les comploteurs qui nuisent à l’intérêt » du pays. « La police doit également faire son enquête pour connaître la vérité. »

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