CENTRAL CID : « Le DCP Jangi :« Ni minis ou depite pa pou gagn oken faver ek mwa »

Le cas de Soopramanien Kistnen traité comme un meurtre par la MCIT

Le DCP Heman Jangi, patron du Central CID, souligne que « personne n’est au-dessus de la loi. » Lors d’un point de presse à son bureau, hier, et commentant les High Profile Cases en cours, notamment l’affaire Soopramanien Kistnen où le nom du ministre Yogida Sawmynaden est évoqué, il a déclaré : « Personn pa pou gagn oken faver avek mwa. Ni minis ou depite. Avek mwa pena “pick and choose”. » D’ailleurs, une enquête est menée par la Major Crime Investigation Team sur l’allégation d’emploi fictif comme Constituency Clerk de Simla Soopramanien.

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Concernant justement le décès de l’agent du MSM dans la circonscription de Quartier-Militaire/Moka (No 8), Heman Jangi a déclaré qu’il s’agit bien d’un meurtre. « Pour le moment, nous n’avons pas encore retrouvé le ou les meurtrier(s). » Le patron du CCID a dit songer à allouer des « reward money » à ceux détenant des informations sur des cas non élucidés dont celui de Soopramanien Kistnen. Le haut gradé a aussi déclaré qu’une enquête est en cours sur le sergent Rustom qui n’aurait pas enregistré la déposition de Koomadha Sawmynaden. « J’ai parlé avec le sergent Rustom en présence de son supérieur. Il nous a dit qu’il avait invité Koomadha Sawmynaden à consigner une déposition. Ce dernier a répondu qu’il viendrait plus tard avec son avocat. Le sergent lui a refilé son numéro et lui a demandé de l’appeler quand il viendrait au poste. La personne n’est jamais venue. En plus, le sergent Rustom avait informé son supérieur ce que lui avait raconté Koomadha Sawmynaden. » En ce qui concerne l’existence d’un escadron de la mort, Heman Jangi a dit que ses hommes sur le terrain ne sont pas en présence de cette information. Mais il a rassuré que « si zame ena enn eskadron de la mor, dan 24 trer nou pou fini sa squad la. »

Concernant les autres cas comme le décès de Pravin Kanakiah ou d’une employée du PMO retrouvée pendue à Helvetia, « un panel d’enquêteurs chevronné travaille dessus », a dit le DCP Jangi. Et d’ajouter : « Nou pe travay de manier responsab. Ena bann ka ki pou pran inpe letan. Nou pa pou less oken “stone unturned”. »

Le patron du CCID est aussi revenu sur l’affaire Mike Brasse et a justifié l’accusation de “using office for gratification”. « Nou soupsonn Mario Nobin inn fasilit Mike Brasse gagn so paspor. Li servi sa pou al mont so bann aktivite ilegal La Réunion. Se enn form gratifikasyon. » Il a aussi indiqué avoir fait une demande aux autorités réunionnaises pour recueillir la version de Mike Brasse qui purge une peine d’emprisonnement pour trafic de drogue. Il a indiqué que l’enquête est toujours en cours et que le CCID pourrait interroger d’autres personnes dans cette affaire. Et concernant des cas plus anciens comme les meurtres de Nadine Dantier et Vanessa Lagesse, Heman Jangi a dit que les enquêtes sont toujours en cours. « Quand un cas n’est pas élucidé, l’enquête n’est jamais close », a-t-il conclu.

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