Commission d’enquête : les secrets du Karne Laboutik

Le rapport de la Commission d’enquête sur la drogue lève le voile sur les secrets du Karne Laboutik, saisi par l’escouade d’enquêteurs menée par l’assistant surintendant de police, Hector Tuyau. D’abord, les carnets, avec une longue liste de numéros de téléphone, appartiennent à deux caïds de la drogue, en l’occurrence Peroumal Veeren et Mohamed Ally Madhoo.

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En complément aux détails de ces carnets, du décryptage des SIM Cards et des mémoires de téléphone cellulaire saisis, la Commission a été en mesure d’établir une longue liste de contacts et de numéros de téléphone. Toutefois, la commission s’est gardée de convoquer tous les noms répertoriés. « Suffice it to say that the commission wanted to draw the attention of the authorities concerned namely ICTA, the telephony service providers and the prison administration of the danger of the presence of mobile/smart phones inside the prison », ajoute la Commission.

Le rapport révèle qu’au sein de la population carcérale, il existe une quarantaine de Convicted Drug Traffickers, qui sont encore actifs et que « the prison is used as their command centre where instructions are given » pour le trafic de drogue. La Commission prend le soin de faire état des cas plus flagrants, soit Sheihkh Jibrand Khudurun, un Designer avec des Dealings en Afrique du Sud et au Mozambique. Il entretenait des contacts réguliers avec son beau-frère, condamné à la prison pour trafic de drogue, et les relevés de ses comptes bancaires suscitent des interrogations de la part de la Commission; Bhye Tayub Woozeerally, un Hawker opérant des boutiques à Madagascar et à Maputo avec des produits importés de Chine et de Thaïlande. Des communications téléphoniques régulières ont été relevées entre lui et un trafiquant de drogue, purgeant une longue peine de prison.

Il fait de fréquents déplacements en Afrique et au Mozambique. Ses explications au sujet de ces comptes bancaires ne sont pas à la satisfaction de la commission; Chantal Petit est la belle-sœur du trafiquant Curly Chowrimootoo. Sa fille est également en prison pour des délits de trafic de drogue. Elle est en contact régulier avec Leena Gentil, présentée comme une Kingpin of the Drug Ring. Au sujet de Chantal Petit, le rapport affirme que « the commission has all the reasons to believe that she was involved in drug trafficking in view of her telephone communications with convicted drug traffickers and her daughter arrested for drug offences as well as her son-in-law »; Marie Josée Jhureea, employée du Couvent de Fille de Marie avec des appels téléphoniques venant de Veeren Peroumal sur son téléphone cellulaire. Avec ses salaires de Rs 5 000 par mois, elle s’est permis de faire l’acquisition d’une BMW de Rs 1,6 M;

Rachelle Jhureea est sans-emploi et elle ne pouvait expliquer comme une Sim Card, enregistrée en son nom, était en possession d’un détenu. Ses explications n’ont pas convaincu la Commission.

Dans le même souffle, le rapport établit une liste de noms pour des « further enquiries », dont Véronique Serret, Razia Rajbussea, Rampal Toofaby, Michel Nuckcheddy, Indura Reamiah, Ramsamy Ramiah, Beebee Peerkhan, Anshila Pullia, Faranaz Tafajoul, Anne-Marie Gustave, Adriana Victoire, Parvin Appadoo et Nizar Dowlut.

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