Commission nationale : le radar de Trou-aux-Cerfs opérationnel en décembre

  • Une série de mesures concernant la réduction de risques dans la capitale évoquée

Le radar météorologique de Trou-aux-Cerfs, de type “Toppler”, sera définitivement opérationnel à partir de décembre, a annoncé hier matin le représentant des services météorologiques à la réunion de la Commission nationale de l’environnement. La commission, présidée par le Premier ministre, Pravind Jugnauth, s’est longuement appesantie sur les mesures prises ou qui seront entreprises pour réduire les risques dans la capitale en cas de mauvais temps.

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Le radar, qui a nécessité des investissements d’un peu plus de Rs 500 M, et qui a bénéficié d’un subside de Rs 380 millions de la Japanese International Cooperation Agency (JICA), permettra de renforcer considérablement la capacité des services météorologiques à prévenir les risques climatiques. Le radar pourra ainsi évaluer les nuages sur un rayon de 450 kms, s’étendant jusqu’aux côtes de Madagascar.

Les services météorologiques installeront des équipements susceptibles d’enregistrer les données en matière de précipitations dans la capitale en temps réel au Champ de Mars, à la Montagne des Signaux et à Riche-Terre. Des “wireless censors” seront aussi installés le long du ruisseau du Pouce afin de prévenir les risques d’inondations. La commission a également pris note que le National Disaster Risk Policy Action Plan sera publié bientôt. Les mesures pour réduire les risques d’inondation, identifiées par le rapport réalisé par les consultants Desai & Associates et ZNA Associate ont déjà été mises en œuvre. Ces mesures comprennent la construction de drains, le nettoyage des rivières et l’amélioration des ponts, entre autres. Des mesures pour réduire les risques de glissements de terrain à Chitrakoot et Vallée-Pitot ont aussi déjà été prises. Des sismographes seront par ailleurs installés à Vallée-Pitot. Quelque Rs 15 millions seront par ailleurs investies dans un projet visant à empêcher la chute de pierres de la Montagne des Signaux.

De son côté, le ministre de l’Environnement, Etienne Sinatambou, a, dans une déclaration à la presse, expliqué que la commission a relancé le Multilateral Environment Agreements Coordination Committee, dont le rôle consiste à s’assurer que les 38 conventions concernant l’environnement signées par Maurice soient respectées. Il a été aussi question des quelque 3 000 maisonnettes construites avec de l’amiante durant les 50 dernières années. Une solution à ce problème est à l’étude. De plus, un plan d’action et de sensibilisation, afin de s’assurer de la propreté du pays à tous les niveaux, est en voie d’élaboration. Finalement, plusieurs options sont à l’étude concernant les mesures à prendre dès que Mare-Chicose sera arrivé à saturation, l’année prochaine. « Comme l’a souligné le Premier ministre, l’environnement est l’affaire de tous, indépendamment de nos considérations politiques, car il concerne l’avenir de nos enfants », a-t-il observé. Rappelons que la commission, qui avait été créée en 2002 par le gouvernement MSM/MMM, avait par la suite était mise en sommeil par l’ancien gouvernement avant qu’elle ne soit relancée en mai dernier.

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