COUR – ACCIDENT FATAL : Amendes de Rs 15 000 et suspension du permis pour l’ex-PPS Thierry Henry

L’ex-Private Parliamentary Secretary (PPS) Thierry Henry devra s’acquitter de deux amendes, soit de Rs 10 000 et Rs 5 000, et ne pourra prendre le volant, tous véhicules confondus, pendant une période de huit mois. Le verdict a été prononcé par le magistrat Sacheen Boodhoo en Cour intermédiaire hier. Thierry Henry avait en effet été reconnu coupable le 21 août dernier de deux des cinq accusations retenues contre lui devant cette instance, soit pour avoir refusé de soumettre un échantillon de sang pour des analyses et pour conduite en état d’ivresse, et ce, dans le sillage de l’accident survenu le 3 avril 2016 à Bois-Marchand, lorsque sa voiture de fonction avait percuté James Stéphano André, âgé de 24 ans, lequel n’avait pas survécu à ses blessures.

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Thierry Henry a finalement pris connaissance de la décision de la Cour intermédiaire ce jeudi  27 août. Bien qu’exonéré de l’accusation d’homicide involontaire qui pesait sur lui concernant l’accident survenu le 3 avril 2016, il avait toutefois été reconnu coupable de deux accusations, soit de refus de soumettre un échantillon de sang pour analyses et de conduite en état d’ivresse. Pour ces deux délits, il devra s’acquitter respectivement d’amendes de Rs 10 000 et Rs 5 000.

Le magistrat Sacheen Boodhoo lui interdit aussi, dans son jugement, de conduire, tous types de véhicules confondus, pendant une durée de huit mois. Si le magistrat avait en effet rayé les accusations d’homicide involontaire par imprudence, de refus de se soumettre à un alcootest et d’obstructions aux forces de l’ordre dans la bonne marche de l’enquête policière, il avait toutefois estimé que Thierry Henry n’était pas exempt de tout reproche dans cet accident survenu à Bois-Marchand en 2016, lorsque la voiture qu’il conduisait avait percuté la victime, qui traversait alors une autoroute à la nuit tombée.

L’accusation principale, celle d’homicide involontaire, avait été rayée du fait que le « lien de causalité n’avait pas été établi », soit que le rapport entre la faute de l’auteur et ce qu’il est advenu de James Stéphano André n’avait pas été prouvé. Thierry Henry avait en effet expliqué aux enquêteurs qu’il faisait nuit et qu’il n’avait pas vu Stéphano André traverser la route, car ce dernier portait des vêtements sombres et le lieu de l’accident « n’était pas convenablement éclairé ». Propos qui concordaient avec les conclusions du rapport de la Forensic Science Laboratory (FSL).

Thierry Henry a en revanche été reconnu coupable d’avoir refusé de fournir des échantillons de sang pour analyses car, selon le témoignage du surintendant de police Gungah, l’accusé sentait l’alcool lorsqu’il a été interpellé par la police pour infraction à la Road Traffic Act après l’accident. A noter que Thierry Henry était défendu par Me Hervé Duval, SC, alors que la poursuite, elle, était représentée par Me Abdool Raheem Tajoodeen.

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