COVID-19 – DEUXIÈME VAGUE : La tendance d’un cas chaque 3 à 4 heures se confirme

Une habitante de Vacoas, testée positive à la COVID-19, lundi, donne du fil à retordre au ministère de la Santé

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Fermeture du poste de police de Bel-Ombre avec un constable de la NCG testé positif

La nouvelle tendance d’une moyenne de nouveaux cas de COVID-19 à chaque trois-quatre heures, phénomène noté depuis la semaine dernière avec la résurgence de la deuxième vague, semble se confirmer. Ces dernières 24 heures, à hier après-midi, neuf nouveaux cas ont été confirmés. D’autre part, une habitante de Vacoas, testée positive, lundi, au virus donne du fil à retordre avec des menaces d’actions légales à l’encontre de cette Vacoasienne, mettant à risque la sécurité sanitaire d’autres candidats prenant part à des examens organisés sous l’égide du Mauritius Examinations Syndicate.

A hier après-midi, le ministère de la Santé a enregistré neuf nouveaux cas, portant le nombre à 53 depuis le 3 mai dernier. Le Cluster du Sud, avec deux principaux pôles, soit Tyack et Camp-Diable, est encore très actif. Des neuf nouveaux cas, cinq sont du village de Tyack, trois de Camp-Diable et le dernier de Vacoas.

Pour ce qui est de ce dernier cas, le ministère de la Santé a voulu élaborer davantage vu les risques d’une propagation plus soutenue, notamment parmi la population estudiantine prenant part à des examens en présence de la fille de cette patiente, une adolescente.
Quant à cette habitante de Vacoas, son père avait été détecté positif à la COVID-19 lundi. Il avait subi le test de dépistage dans une clinique privée dans la soirée du 10 mai. Le résultat positif, du test PCR, à la clinique a été confirmé par le laboratoire Central du ministère de la Santé.

L’étape du Contact Tracing devait révéler que ce patient positif a déclaré aux médecins du ministère qu’il est parti se faire dépister car il fréquentait un lieu de culte où des cas positifs ont été détectés. Il a également affirmé qu’il vivait avec son épouse et que le couple a une fille, ajoutant que cette dernière vivait chez sa grand-mère.
Les médecins du ministère ont tenu à vérifier si la fille prenait part à des examens en cours. La réponse a été un non des plus catégoriques. Le même soir, une équipe de Contact Tracing s’est rendue au domicile du patient à Vacoas et a constaté que son épouse et sa fille s’y trouvaient. Des prélèvements PCR ont été effectués sur les deux, de même que sur d’autres proches de la famille habitant dans la même cour.

De strictes consignes d’isolement avaient été émises à l’intention de ceux ayant fait l’objet de dépistage en vue de leur transfert dans un centre de quarantaine, hier matin.
« Ce mardi matin, le ministère de l’Éducation, de l’Éducation supérieure, des Sciences et de la Technologie a contacté le ministère de la Santé et du Bien-être pour s’enquérir de la situation d’une élève, venue passer un examen dans un établissement du secondaire des hautes Plaines-Wilhems. Cette dernière s’est rendue au centre d’examens en compagnie de sa tante. Celle-ci aurait fait comprendre au responsable de l’établissement que sa nièce était le proche contact d’un patient positif et qu’il fallait l’isoler, ce qui a été fait », note le ministère de la Santé.

Toutefois, après enquête, les autorités ont eu la confirmation qu’il s’agissait de la fille du patient détecté positif lundi. « Cette dernière avait bel et bien des examens, contrairement à la réponse de son père, et s’est déplacée à l’établissement qu’elle fréquente en compagnie de sa tante, malgré l’interdiction du ministère de la Santé. L’élève en question a été placée en quarantaine dans un premier temps, avant d’être transférée dans un centre de traitement car les résultats de son test PCR effectué la veille se sont révélés positifs », ajoute le ministère de la Santé.

« Même si l’élève en question a pu passer son examen en isolement et sans contact avec d’autres élèves de l’établissement, ces faits constituent une grave entorse aux mesures sanitaires en cours et des actions légales seront initiées », poursuit la Santé, qui tente de rassurer les autres candidats aux examens. «  Le ministère de la Santé et du Bien-être travaille en étroite collaboration avec le Mauritius Examinations Syndicate et le ministère de l’Éducation, de l’Éducation supérieure, des Sciences et de la Technologie, pour un suivi concernant la santé des élèves fréquentant cet établissement secondaire. Des dispositions ont aussi été prises afin que ces élèves puissent poursuivre leurs examens selon le protocole sanitaire », conclut la Santé à ce stade.

D’autre part, le commissaire de police, Khemraj Servansing, a pris la décision de fermer le poste de police de Bel-Ombre par mesure de précaution. Cette fermeture intervient suite à la détection d’un élément de la National Coast Guard testé positif. Des proches de cet habitant de Rivière-des-Anguilles avaient été infectés par le virus invisible. Un exercice de dépistage dans leur entourage devait confirmer la contamination avec le constable affecté au NCG Post de Bel-Ombre et son épouse transférés au centre de quarantaine de Palmar. La proximité du NCG Post avec le poste de police de Bel-Ombre a poussé les Police Headquarters à ne pas assumer de risques inutiles dans la conjoncture marquée par une propagation des plus inquiétantes…

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